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Conseil de l’üle : Le commissaire aux Finances appelĂ© Ă  s’expliquer sur la Sfis

Conseil de l’üle : Le commissaire aux Finances appelĂ© Ă  s’expliquer sur la Sfis

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Les travaux de la derniĂšre session annuelle du conseil de l’üle ouverte le 25 septembre dernier se poursuivent. Ce lundi, deux commissaires de l’exĂ©cutif de Hassani Hamadi Ă©taient invitĂ©s Ă  rĂ©pondre aux questions des Ă©lus.

 

La premiĂšre sĂ©ance de la session annuelle du conseil insulaire s’est tenue hier lundi 02 octobre en fin d’aprĂšs- midi. Comme Ă  l’accoutumĂ©e cette premiĂšre sĂ©ance est dĂ©diĂ©e aux commissaires de l’üle qui doivent se prĂȘter aux questions des Ă©lus insulaires. Pour ce lundi, c’était le tour de Maoulida Ben Ousseine et SaĂŻd Ahmada Yousssouf respectivement commissaires Ă  l’Education et des Finances.

AppelĂ© en premier, le commissaire aux Finances Ă©tait conviĂ© Ă  s’expliquer en long et en large sur la SociĂ©tĂ© financiĂšre d’investissement solidaire (Sfis) dont la crĂ©ation avait soulevĂ© un bras de fer entre l’exĂ©cutif insulaire et le conseil de l’üle.

Prenant la parole en premier, le conseiller Taanchik Soeuf a reformulĂ© quatre questions allant du statut de la SociĂ©tĂ© jusqu’à la lĂ©galitĂ© des ponctions. SaĂŻd Ahmada Youssouf a tout d’abord tenu Ă  rappeler qu’il ne s’agissait pas d’une banque mais d’une sociĂ©tĂ© de solidaritĂ©, Ă  caractĂšre semi-publique dont le but est d’aider la population.

Sur la ponction effectuĂ©e sur les salaires de certains fonctionnaires, l’argentier de l’ile autonome de Ngazidja a expliquĂ© que le consentement de chaque fonctionnaire Ă©tait primordial. Il a Ă©galement niĂ© toute tentative d’intimidation exercĂ©e par le gouvernement insulaire pour forcer les fonctionnaires Ă  adhĂ©rer Ă  l’initiative. Autre remarque signalĂ©e par un autre conseiller, la prĂ©sence de certains responsables y compris le gouverneur dans le statut de la sociĂ©tĂ© financiĂšre.

Le fait que ce dernier soit mentionnĂ© comme le prĂ©sident d’honneur n’est pas passĂ© inaperçu. A ce propos, le commissaire aux Finances s’en dĂ©fendra. Selon lui, la prĂ©sence de ces personnes dans le statut n’était qu’éphĂ©mĂšre en attendant la fin des formalitĂ©s administratives.

Par contre, a-t-il tenu Ă  rassurer, une fois la banque en place, cette tĂąche de dĂ©signation reviendra au conseil d’administration. SĂ©curiser les recettes Loin de s’arrĂȘter, les questions des conseillers se sont tournĂ©es vers le problĂšme de sĂ©curisation des recettes fiscales. Le porte- parole du conseil de l’üle a soulevĂ© un handicap remarquĂ© dans la direction rĂ©gionale des impĂŽts.

En effet, il s’avĂšre selon les termes de Miftahou Athoumani qu’à un moment donnĂ©, des recettes rĂ©coltĂ©es restent dans les locaux de la direction des impĂŽts de Ngazidja pendant plusieurs jours avant d’ĂȘtre versĂ©es. Reconnaissant les faits implicitement, le commissaire a promis de tout faire grĂące Ă  l’appui du conseil pour mettre fin Ă  ces pratiques.

Etant le dernier Ă  ĂȘtre entendu par les Ă©lus, le commissaire Ă  l’Education, devait s’expliquer sur la question du transfert des compĂ©tences. Selon les conseillers, le commissariat Ă  l’Education aurait procĂ©dĂ© Ă  des ajustements sur une dĂ©libĂ©ration votĂ©e en conseil. Pourtant pour subir des amendements, il aurait fallu passer en session extraordinaire.

Laquelle dĂ©libĂ©ration dĂ©finissait le transfert de l’enseignement de base aux communes. Pour Maoulida Ben Ousseine, il y avait urgence, c’est la raison pour laquelle il avait apportĂ© quelques Ă©lĂ©ments. PrĂ©cisant qu’il avait consultĂ© tout le monde lorsqu’il le faisait. 

 

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