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Campagne référendaire : La mouvance présidentielle appelle les opposants à voter le OUI

Campagne référendaire : La mouvance présidentielle appelle les opposants à voter le OUI

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Officiellement lancée depuis le 1er juillet, la campagne pour le référendum prévu pour le 30 juillet prochain entre dans sa phase active, du moins en ce qui concerne les partisans du Oui. En effet, hier après-midi à la place de Chine de Mbeni, le président Azali Assoumani en sa qualité de citoyen comorien, son gouvernement et la mouvance présidentielle ont tenu un grand meeting pour plaider la cause du vote en faveur de la nouvelle révision constitutionnelle.

 

Depuis le 30 juin dernier, la campagne référendaire a débuté et hier, à Mbeni dans le Hamahame, la mouvance présidentielle, en présence du chef de l’Etat, a tenu un grand meeting pour appeler la population à voter le Oui. Dans son discours de bienvenue, le Cadi Ustadh Ismaila a tenu à rappeler que le chef de l’Etat actuel a initié un cycle démocratique en organisant une passation démocratique à la fin de son premier mandat, en restant dix ans dans l’opposition «sans manifestations ni cris». Il a également félicité Azali Assoumani pour la mise en œuvre des recommandations issues des Assises nationales avant d’appeler tout un chacun à se prononcer soit pour le Oui ou le Non sans pour autant appeler à une non-organisation du scrutin.


Le notable Ismaila Soilihi venu de la localité de Shezani, insiste sur la possibilité offerte par le nouveau projet de Constitution qui consiste à permettre à chaque région de disposer de son député. A l’en croire, le Hamahame et le Mbwankuu promettent de voter massivement, «un vote unique en faveur du référendum». Au nom des femmes et de la diaspora, Aniami Mchangama a préféré s’en référer à l’article 30 du nouveau projet de Constitution pour justifier son appel à voter le Oui. En effet, cet article dispose que «l’Etat garantit les droits de la femme, de l’enfant, de la jeunesse et des personnes vivant avec un handicap à être protégés par les pouvoirs publics contre toute forme d’abandon, d’exploitation et de violence».

«Volonté du peuple»

Devant une grande foule, l’ancien ministre Houmed Msaïdé a pris la parole au nom de la mouvance présidentielle pour rappeler que les Comoriens ont manifesté l’envie de se réunir et de plancher sur leur avenir. «On ne peut pas avoir un président par accident. Pour être à la tête d’un pays, on réfléchit, planifie et suit l’évolution du pays afin de mettre en œuvre une politique de développement à l’image de ce qu’ont fait Ali Soilihi et Mohamed Taki Abdoulkarim. On ne devrait pas s’étonner qu’un ancien président fasse le bilan de son premier mandat, passe dix ans dans l’opposition avant de revenir, décide de réviser la constitution», a expliqué Houmed Msaïdié qui se réfère à l’initiative du Mouvement du 11 août qui avait appelé aux assises en 2015. Il met, par la suite, l’accent sur l’importance de revenir à un Etat unitaire et sur l’amélioration du système de la tournante.


«Que celui qui assume la destiné du pays soit voté par l’ensemble de la population. Ne pas rester en retrait et profiter du système. N’oublions pas l’Unité nationale dans la mesure où, un Comorien natif d’une île peut candidater à la présidence de la République s’il passe dix ans dans une autre île à qui échoit le tour de la présidence», devait-il avancer.

Houmed Msaïdé estime que le président de la République n’avait pas l’obligation de se concerter pour enclencher une volonté de réviser la Constitution. Pour ce dernier, «n’oublions pas que tous les présidents ont eu à réviser la Constitution. Un seul mandat, c’est pour remplir les poches et non pour le développement du pays. Il faut par conséquent donner la possibilité à un président qui ambitionne d’améliorer le quotidien des Comoriens, d’être jugé par la population et en cas d’un bilan positif, lui donner un second mandat. J’appelle donc les autres qui se disent démocrates comme nous, à venir voter massivement le Oui au référendum».

Unité et paix

Pour Mohamed Chatur Badaoui, il faut du changement concret pour «en finir avec le chômage des jeunes et favoriser la création d’emplois pour satisfaire les parents qui ont lourdement investis sur leurs enfants et qui attendent les résultats. Le Oui c’est pour la fin du chômage». Le directeur des hydrocarbures appelle les opposants à venir combattre politiquement «parce que les Comoriens vont voter Oui le 30 juillet pour la fin de la pauvreté, le développement économique, la création d’emplois».


Le directeur national de la campagne pour le Oui a succédé à l’enfant de Mbeni dans les tribunes pour aller dans le même sens que ces devanciers. Quant au président Azali Assoumani, dans une brève intervention, il s’est montré dubitatif quant à la stratégie de l’opposition. «Aujourd’hui on est en campagne et les opposants n’organisent pas de meeting alors que les manifestations non autorisées étaient devenues hebdomadaires au mois de Ramadan», dira-t-il avant d’afficher sa confiance quant aux résultats du processus référendaire.

Azali Assoumani rappelle également l’importance de l’Unité et de la paix. Il appelle les Comoriens à se présenter dans les urnes le 30 juillet prochain et à voter en faveur de la révision constitutionnelle.



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