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Beit-Salam : Après les vœux du nouvel an, le président s’est livré à la presse

Beit-Salam : Après les vœux du nouvel an, le président s’est livré à la presse

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Le président de la République a rencontré la presse hier pour les vœux du nouvel an suivi d’une conférence de presse lors de laquelle il a abordé les assises nationales, les actions prioritaires pour l’année qui commence en la qualifiant de l’année de la construction des hôtels, l’affaire Semlex avec la probabilité d’un procès opposant le gouvernement et l’entreprise belge, la paralysie des institutions pour ne citer que ces sujets.

 

En marge de la présentation des vœux du nouvel an au chef de l’Etat par le corps de la presse, hier en fin d’après midi à Beit-salam, le maître des lieux a tenu une conférence de presse lors de laquelle il n’a éludé aucune question à commencer par les assises nationales, l’affaire Semlex, le dysfonctionnement de plusieurs institutions, la lutte contre la corruption, le développement du pays, le fonctionnement des sociétés d’Etat entre autres.

Avant de plonger sur l’actualité, le chef de l’Etat a précisé tout d’abord qu’à l’image de l’année 2016 qui fut celle de l’énergie, 2017 était celle des infrastructures routières, la nouvelle année sera donc consacrée au développement du secteur du tourisme avec insistance sur la construction des hôtels.

Appelé à réagir sur les questions liées aux assises nationales, le président de l’Union annonce que “les recommandations qui en sortiront devront être validées soit par un congrès soit par un référendum.

L’idée est d’avoir un document cadre pour la politique de développement du pays que moi et les prochains présidents allons exploiter pour assurer la continuité de l’Etat”, a réagi Azali Assoumani tout en précisant qu’à la base, l’idée de les organiser n’est pas sienne.

Toujours dans le cadre de cet événement, le conférencier a fait savoir qu’une structure indépendante et crédible devra diligenter un audit indépendant et transparent sur les anciens et actuels responsables étatiques.

 

Au lieu de vérité et réconciliation, moi je propose d’intégrer le mot justice. On ne peut pas concevoir que deux présidents de la République soient tués avec la complicité de certains Comoriens et un autre déporté sans qu’il y ait une réaction a-t-il dit.



Bataille judiciaire

Outre les assises, l’actualité  est également dominée par l’affaire Semlex. Sur ce sujet, le président a parlé d’une bataille judiciaire de l’Etat contre l’entreprise belge d’Albert Karaziwan. Pour lui, “sur cette affaire, le risque n’était pas bien calculé surtout avec les nouvelles informations. J’ai demandé l’ouverture d’une enquête. Nous serons en procès contre Semlex. Je trouve d’ailleurs inadmissible que cette entreprise supporte les charges de notre ambassade à Bruxelles raison pour laquelle, en vue de ce procès, j’ai demandé au ministre des Affaires étrangères, de prendre les dispositions qui s’imposent”.

D’autres questions et non les moindres concernant la paralysie des institutions et les libertés d’expressions et de réunion étaient au menu. Pour la première, le chef de l’Etat reconnait des dysfonctionnements et estime que les assises tombent à point nommé pour y proposer des solutions.

 

Les assises constituent l’occasion idoine pour trouver des solutions à cette paralysie. Prenons l’exemple de la Cour constitutionnelle. La constitution énonce la nomination de ses membres mais aucune disposition de coercition ne nous oblige à le faire. Et encore, aucune solution de rechange n’a été consacrée. Raison pour laquelle, il faudra y remédier lors des assises a-t-il expliqué.

 

Pour ce qui est de la commission anti corruption, Azali Assoumani en prend la responsabilité tout en expliquant que les résultats ne sont pas visibles. “J’ai demandé un rapport mais je ne l’ai jamais eu. Il s’agit en fait d’un travail que la Cour des comptes peut aisément assumer. La commission anti corruption, c’est finalement des salaires et des voitures sans des résultats  probants” devait-il expliquer tout en annonçant sa volonté à combattre farouchement ce fléau.


Lutte contre la corruption

Concernant la seconde question qui est en rapport avec les propos de l’opposition qui dénonce un climat de peur et des libertés bafouées, le locataire de Beit-Salam explique que seules les réunions politiques dans les places publiques sont interdites.

 

 

“Nos prédécesseurs avaient estimé que les réunions étaient sources de discordes et avaient sorti un arrêté interdisant clairement les réunions politiques dans les lieux publics. Avec la situation qui prévaut dans le pays avec les pros et antis assises, nous avons pris la décision de profiter de cet arrêté mais nous espérons arriver à une situation où, les réunions publiques à caractère politique ne poseront aucun problème” a-t-il développé.

D’autres sujets ont été abordés à l’image des marchés qui se font de gré à gré, la question mahoraise, la création d’emplois, les complaisances dans l’administration…


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