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Durant son intervention, Azali Assoumani a annoncĂ© Ă la presse guinĂ©enne que âles Comores, par la voie de la sociĂ©tĂ© civile et des grandes personnalitĂ©s politiques, ont dĂ©cidĂ© de sâasseoir et de faire le bilan des 42 ans de leur indĂ©pendanceâ. Pour lui, il sâagit dâune occasion en or pour tracer une feuille de route devant dĂ©finir un programme socio-Ă©conomique, culturel et politique en vue de lâĂ©mergence.
A en croire nos confrĂšres guinĂ©ens, Azali Assoumani a informĂ© que des techniciens et des personnalitĂ©s de haut niveau seront sollicitĂ©s pour prendre part Ă lâouverture et Ă la fermeture de ces assises nationales. Toujours selon le mĂ©dia guinĂ©en, le chef de lâEtat aurait affirmĂ© que lâopposition prendra part aux assises.
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Initialement, il y a eu des opposants Ă cet Ă©vĂ©nement mais dĂ©sormais lâopposition a acceptĂ© de prendre part. Lâobjectif est de faire en sorte que les recommandations qui en sortiront soient pertinentes. Avec une jeunesse qui atteint les 65% de la population, lâintĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral doit primer au nom de notre avenir, aurait-il dit
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avant de citer la venue de lâĂ©missaire des Nations unies au nom du secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de cette instance mondiale. Il a Ă©galement rappelĂ© que son prĂ©dĂ©cesseur nâavait pas souhaitĂ© soutenir lâinitiative des assises nationales. Azali Assoumani est par ailleurs revenu sur le mandat de lâancien prĂ©sident Ahmed Abdallah Sambi.
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âIl voulait modifier la constitution mais fort heureusement, le peuple a opposĂ© une fin de non recevoir. Avec le systĂšme de la prĂ©sidentielle tournante, jâai eu la chance dâĂȘtre Ă nouveau choisi par mon peuple lorsque le tour est revenu Ă mon Ăźle nataleâ, aurait-il rappeler si lâon se fie aux informations publiĂ©es sur le site www.guinĂ©ematin.com .
Outre les assises nationales, le prĂ©sident comorien a parlĂ© Ă©galement de ses relations avec le prĂ©sident guinĂ©en, Alpha CondĂ© quâil considĂšre comme son grand-frĂšre et des relations entre les deux pays
. âLa GuinĂ©e est un pays avec lequel nous avons des relations trĂšs fortes que nous devons consolider pour le bien de nos deux pays et de lâAfrique en gĂ©nĂ©ral. Preuve en est quâaprĂšs le Maroc, câest la GuinĂ©e qui reçoit le plus dâĂ©tudiants comoriens. Dâailleurs, dans lâadministration comorienne, les ressortissants de Conakry sont lĂ©gionâ, devait illustrer le locataire de Beit-Salam.