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Une opération coup de poing qui s’est passé sans incidents, à en croire Soufiane Moutui, assurant que le Collectif à fait sortir tout ce beau monde dehors en attendant l’arrivée de la police pour les reconduire au Centre de rétention administrative (Cra) ou dans le commissariat de police le plus proche.
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«Nous voulons qu’ils quittent Labatoir (...) Nous ne voulons pas d’eux», a lancé sous la colère une quinquagénaire faisant partie des femmes formant le collectif des citoyens de Mayotte.
«Nous, on demande juste à la préfecture que, si vraiment ces gens-là sont des insurgés qui veulent un asile, qu’elle les éloigne du village parce qu’ils sont potentiellement dangereux. Le soir, ils sont libres de circulation et qu’on sera toujours sur la crainte s’ils n’ont pas caché quelque part leur armes», s’est insurgé M. Moutui qui dit ne pas comprendre comment des gens qui revendiquent Mayotte comme entité comorienne peuvent demander l’asile politique dans leur propre pays. «Pourquoi venir à Mayotte demander un droit d’asile. Pour quoi ils ne vont pas à La Réunion ou en métropole», a-t-il raillé.
Le reportage diffusé par Mayotte 1ère à la trace de ces insurgés demandant l’asile politique a été la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. En tout, 108 rebelles ont trouvé «refuge» dans l’île comorienne de Mayotte. Ils ont tous introduit des demandes d’asile dans cette île qui, selon toute vraisemblance, sert de base arrière pour toutes les opérations de déstabilisation de l’archipel des Comores.
M. Mbaé
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