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Un nouvel envol de l’aĂ©roport de Bandar-Salam

Un nouvel envol de l’aĂ©roport de Bandar-Salam

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Une fois n’est pas coutume, Ă  l’aĂ©roport de Bandar-Salam, le directeur est une directrice. Dhoienfa Ali Attoumane, nommĂ©e il y a trois mois, ne rigole pas avec les textes et autres rĂšgles en vigueur.

 

Les compagnies aĂ©riennes Int’Air Iles et Ab-aviation doivent nous reverser tous les 25 du mois les taxes qu’elles prĂ©lĂšvent aux passagers en notre nom ainsi que les diffĂ©rentes taxes d’atterrissage et autres. Pour les dĂ©penses, il ne faut pas se fermer les yeux, soutient-elle avant d’ajouter que l’aĂ©roport ne doit pas vivre Ă  crĂ©dit et les dĂ©penses mensuelles doivent coller avec la moyenne des recettes mensuelles.

Aussi, certains membres du personnel doivent ĂȘtre remerciĂ©s, d’autres qui avaient des salaires et indemnitĂ©s  exorbitants ont vu leurs bulletins de salaire avec un montant quelquefois divisĂ© par deux alors que le salaire minimum est passĂ© de 25 000 francs Ă  40 000 et dans le mĂȘme temps certains salariĂ©s sont passĂ©s de permanents Ă  saisonniers.

Pour le moment, ça a l’air de marcher et pour preuve mĂȘme les forces de l’ordre ont renouĂ© avec le versement de leurs indemnitĂ©s bloquĂ©es depuis 2 ans. Elle avoue pourtant que la bataille n’est pas gagnĂ©e Ă  l’avance et demande la comprĂ©hension des compagnies aĂ©riennes qui seraient avant tout des partenaires, l’appui des pouvoirs publics notamment par une subvention qui permettrait de prendre en charge une certaine catĂ©gorie de personnel afin que l’aĂ©roport puisse d’un autre cĂŽtĂ© s’acquitter de certaines dĂ©penses courantes comme le tĂ©lĂ©phone, l’électricitĂ©, la fourniture de bureau ainsi que les petits investissements.

Restent les sujets qui fĂąchent Ă  commencer par l’envahissement des eaux de ruissellement Ă  l’aĂ©rogare et la directrice promet que dans les jours Ă  venir une pelleteuse va tout simplement dĂ©gager le remblai.

Quant Ă  l’avenir de la nouvelle aĂ©rogare, Dhoienfa Ali Attoumane n’a pas pu s’empĂȘcher de sourire. Elle avancera que les ingĂ©nieurs des travaux publics chargĂ©s de l’implantation ont pĂȘchĂ© par arrogance et mesquinerie.

Nous autres agents de l’aviation civile, on leur avait clairement signifiĂ© de dĂ©gager les nouvelles infrastructures un peu plus loin de la piste pour des raisons de sĂ©curitĂ© et autres, ils ont fait la sourde oreille. Aujourd’hui, on se retrouve avec un “dadikayinadzitso” et c’est aux pouvoirs publics de dĂ©cider de la suite, soutient-elle car selon elle il s’agit d’un bon gĂąchis.

Riziki

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