Les compagnies aĂ©riennes IntâAir Iles et Ab-aviation doivent nous reverser tous les 25 du mois les taxes quâelles prĂ©lĂšvent aux passagers en notre nom ainsi que les diffĂ©rentes taxes dâatterrissage et autres. Pour les dĂ©penses, il ne faut pas se fermer les yeux, soutient-elle avant dâajouter que lâaĂ©roport ne doit pas vivre Ă crĂ©dit et les dĂ©penses mensuelles doivent coller avec la moyenne des recettes mensuelles.
Aussi, certains membres du personnel doivent ĂȘtre remerciĂ©s, dâautres qui avaient des salaires et indemnitĂ©s exorbitants ont vu leurs bulletins de salaire avec un montant quelquefois divisĂ© par deux alors que le salaire minimum est passĂ© de 25 000 francs Ă 40 000 et dans le mĂȘme temps certains salariĂ©s sont passĂ©s de permanents Ă saisonniers.
Pour le moment, ça a lâair de marcher et pour preuve mĂȘme les forces de lâordre ont renouĂ© avec le versement de leurs indemnitĂ©s bloquĂ©es depuis 2 ans. Elle avoue pourtant que la bataille nâest pas gagnĂ©e Ă lâavance et demande la comprĂ©hension des compagnies aĂ©riennes qui seraient avant tout des partenaires, lâappui des pouvoirs publics notamment par une subvention qui permettrait de prendre en charge une certaine catĂ©gorie de personnel afin que lâaĂ©roport puisse dâun autre cĂŽtĂ© sâacquitter de certaines dĂ©penses courantes comme le tĂ©lĂ©phone, lâĂ©lectricitĂ©, la fourniture de bureau ainsi que les petits investissements.
Restent les sujets qui fĂąchent Ă commencer par lâenvahissement des eaux de ruissellement Ă lâaĂ©rogare et la directrice promet que dans les jours Ă venir une pelleteuse va tout simplement dĂ©gager le remblai.
Quant Ă lâavenir de la nouvelle aĂ©rogare, Dhoienfa Ali Attoumane nâa pas pu sâempĂȘcher de sourire. Elle avancera que les ingĂ©nieurs des travaux publics chargĂ©s de lâimplantation ont pĂȘchĂ© par arrogance et mesquinerie.
Nous autres agents de lâaviation civile, on leur avait clairement signifiĂ© de dĂ©gager les nouvelles infrastructures un peu plus loin de la piste pour des raisons de sĂ©curitĂ© et autres, ils ont fait la sourde oreille. Aujourdâhui, on se retrouve avec un âdadikayinadzitsoâ et câest aux pouvoirs publics de dĂ©cider de la suite, soutient-elle car selon elle il sâagit dâun bon gĂąchis.
Riziki