Le Syndicat national des agents de santé (Synas) s’est réuni hier, mercredi 12 avril, pour faire le point sur ses revendications (avancement et titularisation), après plusieurs rencontres avec les autorités gouvernementales. Soifaoudine Ismaila, son secrétaire général, regrette que l’on en soit arrivé aujourd’hui à parler de grève alors qu’El-Maarouf est en pleine démolition, et malgré la volonté du chef de l’Etat de faire de l’hôpital un centre de référence. «Mais, les circonstances nous y obligent», a-t-il dit.

Une commission de cinq membres vient d’être mise en place. «Ensemble, on s’est mis d’accord pour adresser, une fois encore, une lettre de préavis de grève au ministère. Elle sera la dernière.

Dans un délai de 15 jours, si on ne nous donne pas une réponse favorable, on sera dans l’obligation de fermer les hôpitaux», a déclaré Soifaoudine Ismaila. Avant de préciser que cette grève ne concernera pas que l’hôpital El-Maarouf. «Nos revendications sont partagées par tous les agents de santé, pas seulement le personnel d’El-Maarouf», a-t-il insisté.   

Pour Soifaoudine Ismaila, ce préavis de grève intervient après plusieurs rencontres infructueuses avec le ministre. «On s’est rendus compte qu’on nous dupait. Tout employé a des acquis constitués et on doit les respecter», dit-il.