Â
Comme chaque année depuis quelques temps, la date butoir du paiement de l’inscription à l’Université des Comores (Udc), est fixée au 31 octobre. Mais, avec la grève des conducteurs qui a paralysé le pays pendant près de deux semaines, le président de l’Udc, Saïd Bourhane, en concertation avec les différents responsables de l’institution, ont décidé de reporter l’échéance au 18 novembre
Â
pour rattraper le temps perdu à cause de la grève.
Â
L’annonce a été faite lors d’une conférence de presse tenue hier en début d’après-midi au siège de l’administration centrale de l’Udc située à Mapvinguni. Le prolongement de la date butoir du 31 octobre est un soulagement pour les parents et les étudiants. Désormais, ils disposent de près d’un mois pour aller payer l’inscription à la Snpsf.
Autre point abordé lors de cette rencontre avec la presse, le cas des candidats qui n’ont pas été sélectionnés pour passer les concours d’entrée aux différentes composantes tels le génie informatique et la gestion. Pour Saïd Bourhane, il y a eu une présélection sur 4559 dossiers et 1730 ont été sélectionnés pour subir les différents concours.
Â
Nous avons décidé de prioriser l’orientation et ce avec la bénédiction de la commission pédagogique.
Â
Ainsi, les choix des candidats ne sont plus prépondérants puisque c’est ladite commission pédagogique qui tient compte des dossiers ramassés comme les bulletins et relevés.
Sur ce chiffre, mille cent quatre vingt dix personnes se sont présentées aux différents concours et seulement six cent ont été reçues. Si l’on en croit le président, les autres étudiants ou postulants qui ne se retrouvent sur aucune liste ne doivent pas s’inquiéter parce qu’ils “connaitront leur sort bientôt. Une commission est en train d’étudier leurs dossiers et les listes seront affichées prochainement pour que chacun puisse connaitre sa filière”.
Pour ce qui est des Masters et de la contestation des étudiants recalés lors de la sélection des dossiers, le président Saïd Bourhane explique : “contrairement à ce qu’ils disent, je n’ai pas fait de note pour dresser des directives sur la sélection des postulants aux masters. Lors de la validation de ces masters en 2012, je n’étais même pas président de l’Université et c’est même le conseil scientifique qui a défini les critères de sélection des candidats.
En plus des critères, nous ne pouvions pas recevoir plus de trente étudiants par filière puisque nous n’avons pas les moyens logistiques d’y faire face. Nous avons pris les meilleurs étudiants de chaque composante”. Il ajoutera que “tous ceux qui ont une licence ne peuvent pas être reçus en master”.