logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

UniversitĂ© des Comores : Le ComitĂ© intĂ©rimaire annule les affectations prises par l’ancien prĂ©sident par intĂ©rim

UniversitĂ© des Comores : Le ComitĂ© intĂ©rimaire annule les affectations prises par l’ancien prĂ©sident par intĂ©rim

Rencontre sur hem Site de rencontre pour ado 14 ans gratuit | - Alack sinner rencontres   Toff rencontre

image article une
Au lendemain de son investiture administrative, en prĂ©sence du ministre de l’Eduction nationale, le ComitĂ© intĂ©rimaire de gestion a pris une dĂ©cision qui est loin d’ĂȘtre passĂ©e inaperçue : certaines affectations signĂ©es sous la prĂ©sidence intĂ©rimaire sont rĂ©voquĂ©es. Ni la direction des ressources humaines ni le comitĂ© n’ont souhaitĂ© rĂ©pondre Ă  nos questions pour le moment.

 

Entre la gestion de prĂ©sident intĂ©rimaire du secrĂ©taire gĂ©nĂ©rale de l’Udc (huit mois d’intĂ©rim) et le comitĂ© intĂ©rimaire de gestion, nouvellement investi, rien ne va plus. La contestation de certaines dĂ©cisions prises par le premier, deux semaines aprĂšs la mise en place de ce dernier, semble confirmer ce constat. Une note, en date du 18 septembre, sonne le glas des notes d’affectations d’enseignants et personnel Iatos dans les composantes de l’institution intervenues au mois de fĂ©vrier 2018, dans le courant du second semestre. Le document a Ă©tĂ© signé le lendemain mĂȘme de la mise en place officielle du bureau du comitĂ© intĂ©rimaire, qui a eu lieu au siĂšge de l’administration centrale Ă  Mapvinguni. L’équipe d’Abdullah Ben SaĂŻd avait, auparavant, sollicitĂ© un nouveau rapport concernant la gestion de Nassurdine Ali Mhoumadi, qui Ă©tait Ă  la tĂȘte de l’institution de janvier Ă  septembre dernier.


Concernant la note, elle  concerne en particulier les agents qui auraient subi des mutations en dehors de leurs endroits de travail habituels sans consentement. «Les notes d’affectations d’enseignants et personnel Iatos dans les composantes de l’UniversitĂ© des Comores, sans l’assentiment prĂ©alable des doyens ou directeurs concernĂ©s et sans l’avis des intĂ©ressĂ©s au titre de la prĂ©sente annĂ©e civile 2018, sont annulĂ©es», indique la note qu’Al-watwan a pu consulter. Par consĂ©quent, les personnes en question,  en l’occurrence les enseignants et les agents de l’administration, retrouvent leurs lieux de travail d’avant fĂ©vrier, prĂ©cise la note.


«Les chefs des composantes, le directeur des Ă©tudes supĂ©rieures, la direction des ressources humaines sont appelĂ©s Ă  respecter cette dĂ©cision», conclut le document. ApprochĂ© pour expliquer en long et en large, cette note, le comitĂ© intĂ©rimaire de gestion n’a pour l’instant pas souhaitĂ© rĂ©agir. Ses membres ont, toutefois, promis de s’exprimer sur la question dans les jours qui viennent. Seul le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral adjoint de l’UniversitĂ© des Comores a acceptĂ© de nous livrer plus de dĂ©tails. Dans un bref entretien accordĂ© Ă  Al-watwan hier, mardi 2 septembre Ă  son bureau sis Ă  Mapvinguni, Mouigni Hamza SaĂŻd a confirmĂ© l’authenticitĂ© de la note.

Un besoin d’effectif

«L’ancien prĂ©sident par intĂ©rim avait fait des tournĂ©es dans les diffĂ©rentes composantes. Il s’est rendu compte qu’il y avait des agents qui restaient les mains vides. Or de nombreuses composantes exprimaient un besoin d’effectif. Il avait donc procĂ©dĂ© Ă  des affectations. MĂȘme pratique pour certains enseignants. Ceux-ci, une fois le comitĂ© mis en place, sont venus se plaindre de ces affectations. Les nouveaux responsables ont pris la dĂ©cision d’annuler les affectations», a-t-il exposĂ©. Une dĂ©cision qui laisse pantois l’adjoint de Nassurdine. «Lorsque quelqu’un se fait embaucher ici, le contrat stipule trĂšs bien que l’intĂ©ressĂ© travaillera au sein de l’UniversitĂ©. Je pense que c’est dans l’ensemble des composantes oĂč qu’elles soient. Que ça soit Ă  Ngazidja, Mwali ou Ă  Ndzuani. Il y a des agents que certains doyens reconnaissaient leur disponibilitĂ©. Pourquoi les laisser alors qu’il n’y a pas de travail. Autant les affecter ailleurs», devait-il justifier.


A propos du nombre exact des affectations, elles seraient, selon toujours  Mouigni Hamza SaĂŻd, moins de quinze. Notre interlocuteur regrette que le comitĂ© n’ait pas pris le temps  de se renseigner sur « le bien-fondĂ© de la dĂ©cision » avant d’annuler ces mutations. «Des enseignants dĂ©jĂ  concernĂ©s rechignent Ă  quitter les composantes oĂč ils ont Ă©tĂ© affectĂ©s. C’est encore un autre problĂšme», rĂ©vĂšlera-t-il.  

Commentaires