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Suite aux déclarations faites par le président de l’Université des Comores (Udc) et son équipe, qui appellent les étudiants à reprendre le chemin des sites universitaires à partir de ce lundi 25 septembre, comme fixé dans le calendrier scolaire 2017-2018, le Sneuc, actuellement à Mwali après une tournée de sensibilisation à Ndzuani, a pour sa part confirmé sa volonté de ne pas procéder à la reprise des cours.
Pour le patron du Sneuc, Hassane Youssouf, le syndicat des enseignants reste ferme et il n’y aura pas une rentrée universitaire à l’Udc, tant que leurs sollicitations ne seront pas satisfaites. Il a ainsi demandé aux étudiants de rester à la maison tant que le gouvernement n’honorera pas ses engagements vis-à -vis du protocole d’accord signé au mois de février dernier. Il ajoutera qu’aucun enseignant ne se rendra sur les sites universitaires.
Hassane Youssouf affirme même que depuis le dépôt du préavis de grève, aucune discussion n’a eu lieu entre le syndicat des enseignants et le gouvernement pour désamorcer la grève. Le samedi 16 septembre, lors d’une assemblée générale, tenue à l’Ifere dans le cadre de la rentrée universitaire 2017-2018, le Sneuc et l’ensemble des enseignants de l’université des Comores se sont mis d’accord pour déclencher un mouvement de grève, à partir du lundi 18 septembre dernier. Cette décision fait suite “au non-respect des engagements pris par le gouvernement”.
En rĂ©ponse Ă cela, le jeudi 21 septembre, le prĂ©sident de l’universitĂ© et son Ă©quipe ont conviĂ© la presse pour rappeler la date prĂ©vue pour la rentrĂ©e universitaire qui devait avoir lieu ce lundi. En fĂ©vrier dernier, le gouvernement, l’UniversitĂ© et le Sneuc ont signĂ© un protocole qui promettait “le règlement de la dette liĂ©e Ă la retraite, la reconnaissance de la carrière des enseignants par la Fop, le versement du manque Ă gagner dĂ» Ă la baisse des droits d’inscription, l’attribution d’un fonds axĂ© sur la recherche, la signature des dĂ©crets complĂ©tant le statut de l’Udc et la mise en place d’une taxe assurant d’une façon pĂ©renne le fonctionnement de l’Université” et si certains points ont Ă©tĂ© satisfaits d’autres attendent toujours.Â
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