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Les nouveaux frais suspendus à l’Université

Les nouveaux frais suspendus à l’Université

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L’administration universitaire provisoire, pour rappel, avait fait une proposition de «cinq mesures» urgentes pour faire face aux difficultés financières de l’institution. Parmi ces mesures figurait l’instauration d’un frais de retrait du dossier d’inscription fixé à 5000 francs.

 

Des nouveaux frais administratifs exigés jusqu’ici aux étudiants de l’Université des Comores viennent d’être suspendus, a-t-on appris hier soir de sources officielles qui font état d’un compromis obtenu après des réunions techniques d’arbitrage tenues ces derniers jours. L’administration universitaire provisoire, pour rappel, avait fait une proposition de «cinq mesures» urgentes pour faire face aux difficultés financières de l’institution. Parmi ces mesures figurait l’instauration d’un frais de retrait du dossier d’inscription fixé à 5000 francs. Tout comme un autre frais de consultation médicale du même montant réclamé aux usagers de l’Université des Comores. Contacté par Al-watwan, le ministre de l’éducation, Moindjié Mohamed Moussa a confirmé cette information.



Kaat tilley salon de rencontre «Nous nous sommes convenus de suspendre ces deux frais pour l’instant. Je l’ai moi-même signifié au résident de la coopérative des étudiants, Maoulisa Ahamada», a-t-il précisé. Le ministère de l’Education nationale a pris la mesure de suspension en parfaite concertation avec l’Université des Comores, selon d’autres sources. «Nous sommes sensibles aux difficultés rencontrées par l’Université mais nous privilégions la réflexion et nous préférons geler ces nouveaux frais», disent encore ces sources. Les autorités universitaires avaient aussi demandé une hausse du volume horaire (2h supplémentaires) des enseignants pour faire face à des soucis budgétaires. Une doléance qui a été encore écartée. Les autorités estiment qu’une telle mesure risque d’impacter négativement sur la sérénité des travaux des enseignants-chercheurs dont la vocation première est de disposer du temps nécessaire à la recherche.


Le ministère de l’Education souhaite revoir toutes ces questions «dans un cadre global» à l’occasion des réflexions de fond prévues en marge des prochaines assises sur l’Education nationale dont la date sera communiquée «dans quelques jours». Nous reviendrons en détails dans nos prochaines éditions.



 

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