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Exposé littéraire et social de Niumadzaha ya mvumbari I Le poète Mab Elhad a été l’invité d’honneur

Exposé littéraire et social de Niumadzaha ya mvumbari I Le poète Mab Elhad a été l’invité d’honneur

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Pour le professeur de français Toihir Youssouf, organisateur de cette journée, cet exposé a été une véritable source d’inspiration pour les participants.

 

Les élèves de la ville de Niumadzaha ya mvumbari ont organisé le dimanche 10 mars dernier un exposé captivant abordant trois thèmes majeurs : la littérature française au 18ème siècle, l’avenir de la ville de Niumadzaha, et le thème de la jeunesse comme fléau et défi du 21ème siècle. L’événement a été honoré par la présence du poète polymorphe originaire de Moroni, Abderemane Boina Foumou alias Mab Elhad, en tant qu’invité d’honneur.


Avant que les élèves de la classe de première de l’école privée Mvumbari n’exposent leurs thèmes, le poète a eu droit à une cinquantaine de minutes pour faire découvrir les avantages de l’écriture poétique. Il a cité notamment les nombreux voyages physiques et spirituels dont bénéficie le poète, mais aussi son engagement dans les causes sociales.

À l’instar de ses deux recueils poétiques, «Kaulu la Moindo» et «La Parole Biaisée», où il évoque respectivement les droits des femmes et dénonce certaines mentalités comoriennes. Mab Elhad a subjugué l’assistance en partageant son parcours pour devenir poète. Il a révélé que sa passion pour l’écriture a débuté dès le CM1, notant consciencieusement toutes les idées qui lui venaient à l’esprit.

Il confie aux élèves que c’est son «engagement précoce dans la poésie qui lui a sans aucun doute contribué à forger son talent et son succès actuel». C’est dans ce sens qu’il a incité ces apprentis à créer un club dédié à la poésie locale, «comme le fonds d’ailleurs des nombreux enfants de la francophonie qui ont réussi à créer une anthologie».

Mab Elhad a ensuite offert une dizaine d’anthologies aux participants en les invitant à suivre l’exemple de leurs pairs de la francophonie. Au cours de cet exposé, le poète a partagé «Wamba Nambe», un extrait de son recueil poétique «Kaulu la Moindo». Récité en langue comorienne, le poème a émerveillé l’élève Soulaimata Ibrahim par sa rime et sa métaphore.

«Je suis merveilleusement choquée par le style d’écriture et le message caché du poète», s’est-elle exclamée. Pour le professeur de français Toihir Youssouf, organisateur de cette journée, cet exposé a été une véritable source d’inspiration pour les participants, en offrant une réflexion profonde sur des sujets variés et essentiels à la société.

                          Par Said Toihir

                     

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