La faculté Imam Chafioun de l’Université des Comores a reçu, hier mercredi 21 juin, de nouveaux équipements mobiliers de la part de l’université Midocean du Royaume d’Arabie saoudite. La cérémonie de remise s’est déroulée en présence du secrétaire général du ministère de l’Education nationale, Soulaimana Soilihi, du doyen de ladite faculté, du président du conseil d’administration de l’université Midocean, des représentants des ministères des Affaires étrangères, des Finances, des responsables de l’enseignement supérieur ainsi que des enseignants. Ce don est notamment composé de bancs, étagères, livres et tables. Il intervient après le lancement des cours en ligne, en décembre dernier, et la réfection de la salle de conférence et la bibliothèque de ce campus à travers le ministère, afin de pouvoir faciliter le bon déroulement des cours.

Un conteneur de mobiliers

Le représentant de l’administrateur de l’Université des Comores, Elamini Mouhsine, a fait savoir que l’université Midecean coopère avec celle des Comores. «L’Université des Comores est pour tout le monde, par contre la faculté Imam Chafioun est le campus des arabes. On a travaillé avec des Ong arabes pour faire comprendre qu’elle est pour tout le monde. Nous avons partagé un appartement avec le ministère de l’Education, le Mouftorat, le département chinois et ça ne sera pas difficile de partager avec nos frères arabes», a-t-il assuré.

De son côté, Abdouraouf Abdou Omar, doyen de ladite faculté, a remercié cette initiative.  «Cette université se trouve en Arabie saoudite, mais elle a une annexe à Dubaï, en Egypte et aux Comores pour l’enseignement des nouvelles technologies, les médias numériques, et le management. Nous avons reçu un conteneur contenant 150 bancs, des étagères pour les livres, et des tables pour les livres après avoir appuyé la réhabilitation de notre salle de conférence à travers le ministère» a-t-il rappelé.
Pour sa part, Nasser Almohimeed, président du conseil d’administration de l’université Midocean, a remercié le gouvernement comorien, en particulier le chef de l’Etat qui, selon lui, a  «facilité les chemins d’arriver jusqu’ici ».

Par Faissoil Fatihoudine (stagiaire)