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Situation économique I Le Comité de veille économique de l’Uccia salue les mesures du gouvernement

Situation économique I Le Comité de veille économique de l’Uccia salue les mesures du gouvernement

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Répondant à la question de savoir si l’Uccia pourrait plaider pour l’ouverture des marchés dans les horaires interdites, le comité de veille économique de l’Uccia fera savoir que cela n’est pas à l’ordre du jour, sachant le risque que cela pourrait entrainer avec la circulation des personnes et des voitures dans cette période de fin de ramadhwani.

 

Le Comité de veille économique de l’Union des chambres des commerces, d’industrie et d’artisanat (Uccia) a convié la presse samedi pour exposer les activités réalisées durant le mois d’avril. A cette occasion, le secrétaire général de l’Uccia s’est félicité de la solution trouvée suite à la plainte de 15 opérateurs qui avaient rencontré des problèmes au niveau de la douane, notamment avec les 30% évoqués dans les mesures d’allègement économique. «Je remercie ainsi le directeur général des douanes pour sa compréhension et sa coopération. Il a permis de sortir d’une crise qui aurait entachée les mesures d’allègement prise par le gouvernement», a déclaré Fakridine Y. Abdoulhalik.

Toujours dans le cadre des activités réalisées par le comité de veille de l’Uccia, Fakridine Abdoulhaliki citera le travail effectué pour suivre de près le secteur bancaire et celui des impôts. «Nous avons suivi les rapports entre les opérateurs et les banques, mais également avec les échelonnements, et jusqu’à lors aucune plaintes n’a été faite. Nous remercions ainsi le gouverneur de la Banque centrale pour le travail qu’il fait à cet effet et nous l’appelons à multiplier encore d’efforts», a-t-il fait savoir, déplorant tout de même une situation alarmante du côté du secteur hôtelier et de la restauration dont 1.000 employés (chefs de famille) sont au chômage. «Il s’agit d’un secteur qui a vu plus de 80% de ses activités réduites», a indiqué le secrétaire général de l’Uccia.

Penser aux autres secteurs touchés

Pour améliorer la situation, Fakri a mentionné certaines des demandes sollicitées par le Comité de veille de l’Uccia : élargir et approfondir la réflexion et mettre en place un fonds dédié à la gestion de la crise de la pandémie. «Celui-ci permettrait aux opérateurs économiques en difficultés de faire des prêts pour supporter les coûts en cette période. Une sorte de crédit de trésorerie», a-t-il expliqué. Le Comité de veille a sollicité, en outre, un accompagnement de la caisse de solidarité afin d’appuyer les salaires. «Nous avons demandé aussi au gouvernement et à toutes les institutions étatiques de s’acquitter de leurs dettes (intérieures soient-elles) pour faciliter les travaux des sociétés en crise», a cité Fakridine Abdoulhalik, annonçant l’intention de lancer une autre enquête, beaucoup plus élargie que la première qui a permis de discuter avec 150 opérateurs. Celle-ci permettrait de mesurer encore une fois l’impact économique de la pandémie dans le pays.

Pour sa part, Housni Mohamed Abdou a tenu à clarifier que grâce au travail réalisé avant, le pays a évité, selon lui, un risque de pénurie et de rupture de stocks. «Nous avons pu montrer les dégâts qui auraient eu si l’on avait pas réagi à temps. Il y aurait eu un blocus économique. Il n’y a pas eu de faillite générale. Nous appelons ainsi à la consolidation des mesures déjà prises», s’est-t-il félicité, recommandant à tous les opérateurs économiques de leur communiquer leurs soucis au 1700, numéro vert mis en place pour la veille évoquée.

Répondant à la question de la situation des opérateurs dans cette période de ramadhwani et de Covid-19, Fakridine Youssouf Abdoulhalik a montré que le comité formule une de demande de crédit d’impôts pour les formels, tandis que pour les opérateurs informels, «l’on est en train de solliciter un allègement, sinon une élimination temporaire de paiement de leur tickets d’emplacement». Le secrétaire général de l’Uccia a insisté que la suppression des mesures de couvre-feu que demandent certains commerçant pour pouvoir travailler dans la soirée dans cette période de ramadhwani n’est pas à l’ordre du jour. «Nous ne pouvons pas demander l’ouverture des marchés dans cette période dans des heures interdites pendant lesquelles il serait difficile de contrôler le flux de la circulation des personnes et des voitures», a tranché Housni Mohamed Abdou.

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