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Le chemin fut donc long, mais les résultats n’ont pas tardé à se présenter. Les Comores ont accédé à l’Organisation mondiale du tourisme (Omt). C’est pendant la 22ème session de l’Assemblée générale de l’Omt qui s’est tenue en Chine le 13 septembre dans laquelle avait pris part le vice-président en charge du tourisme, Djaffar Ahmed Saïd que l’adhésion a donc été approuvée. Le pays est ainsi devenu le 157ème pays membre de l’organisation mondiale.
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Dès mon arrivĂ©e Ă la tĂŞte de cette institution il y a presque un an, j’ai tout d’abord cherchĂ© Ă connaitre les organismes internationaux dans lesquels l’Office du tourisme est affiliĂ©. Depuis, nous avons cherchĂ© Ă connaitre les raisons qui bloquaient notre adhĂ©sion au sein de l’Omt. On a donc commencĂ© Ă reprendre le flambeau en interpellant les autoritĂ©s sur cette situation qui Ă leur tour n’ont pas tardĂ© Ă reprendre la question a relatĂ© le directeur de l’Office du tourisme.Â
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Un levier pour le développement
S’il reconnait que le travail n’a pas du tout été facile, il a salué les efforts du ministère du Tourisme ayant mis les bouchées doubles pour parvenir à ce résultat. Maintenant, résume, Mouzamildine Youssouf, le pays peut bénéficier des avantages liés à cette adhésion, pour financer ses projets touristiques, car jusqu’ici les Comores étaient obligées de se tourner vers des bailleurs particuliers.
Il prendra l’exemple du Parc marin de Mwali, qui malgré le fait qu’il soit inscrit parmi les patrimoines de l’Unesco, n’a jamais pu trouver les appuis adapté pour son développement.
Etant un pays touristique, le pays doit multiplier ses projets visant à développer le secteur, qui fait drainer des revenus considérables.
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Les pays de la rĂ©gion se sont presque tous dĂ©veloppĂ©s grâce au tourisme. DĂ©sormais nous pouvons frapper Ă toutes les portes en prĂ©sentant nos projets a fait valoir notre interlocuteur.Â
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Selon lui, le pays se doit de rédiger un schéma directeur qui tracera une stratégie nationale du tourisme pour une période de 10 ans.
Ce document servira de feuille de route pour tous les projets de développement lié au secteur touristique. La mise en place des textes complétant la loi sur le tourisme promulguée en 2011, s’avère aussi nécessaire pour justement “permettre aux institutions en charge du tourisme de bénéficier de leurs droits”, plaidera le patron de l’office du tourisme.