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Le jeudi 8 novembre dernier, soit le lendemain de sa prise de fonctions, le nouveau directeur rĂ©gional des impĂ´ts de Ndzuani, Djaanfar Salim, a conviĂ© la presse pour «rappeler certaines choses aux contribuables». Par «certaines choses», il a voulu annoncer le prĂ©lèvement ce mois mĂŞme, d’impĂ´ts qui, selon lui, ont jusqu’à prĂ©sent Ă©chappĂ© Ă la collecte des percepteurs de l’île de Ndzuani. «Le but principal de mon intervention devant vous est de rappeler aux contribuables anjouanais que dès le 15 de ce mois, la taxe sur la consommation, celle sur le salaire ainsi que les redevances foncières devront obligatoirement ĂŞtre payĂ©es», a-t-il dĂ©clarĂ©, rappelant au passage que ces trois impĂ´ts avaient Ă©chappĂ© Ă la collecte du fisc au niveau de Ndzuani, et cela «depuis l’accession de notre pays Ă l’indĂ©pendance, cela fait 43 ans». Â
En dehors de cette annonce, Djaanfar Salim est une fois encore revenu sur les méthodes de travail qu’il compte instaurer dans son département, et qui banniront, selon lui toujours, «la corruption et le trafic d’influence». «Les principes qui guideront le travail ici seront l’assainissement, la restructuration et la modernisation. Il faut qu’Anjouan rehausse sa contribution dans le budget national, et à cet effet tous les contribuables devront s’acquitter de leurs impôts», a-t-il averti.
MĂŞme si le nouveau directeur de l’administration gĂ©nĂ©rale des impĂ´ts et des domaines (Agid) se montre pressĂ© de recouvrer des impĂ´ts qu’il dit «jamais collectĂ©s» jusqu’à prĂ©sent Ă Ndzuani (certains opĂ©rateurs Ă©conomiques disent «ne pas comprendre cette affirmation», persuadĂ©s du contraire), il s’avère que techniquement, la mĂ©thode de cette collecte n’est pas encore au point. En effet, au journaliste qui a voulu savoir «qui prĂ©cisĂ©ment sera imposé» et «comment cela se fera-t-il», le directeur a rĂ©pondu qu’il verra avec ses collaborateurs la manière dont cela devra se faire techniquement. Â