logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Importation du riz de luxe / Les importateurs doivent se munir d’une licence obligatoire

Importation du riz de luxe / Les importateurs doivent se munir d’une licence obligatoire

Prostituee dubrovnik Rencontre femme americaine en france | - Cafe rencontre tucson   Adresse prostituee anvers

image article une
«Nous avons franchi beaucoup d’étapes avant de la rendre obligatoire. Une note de service qui a Ă©tĂ© publiĂ©e un peu partout annonçait l’obligation d’une licence au mois de juin de cette annĂ©e, donc aujourd’hui il n’y a pas lieu de polĂ©miquer parce que toutes les procĂ©dures ont Ă©tĂ© suivies», a soulignĂ© le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Economie et du Commerce, Abdou Nassur Madi.

 

Depuis le 1er juin dernier les opĂ©rateurs Ă©conomiques spĂ©cialisĂ©s dans la commercialisation du riz de luxe ont l’obligation de se munir d’une licence annuelle d’exploitation du riz laquelle est fixĂ©e Ă  500.000 francs. Selon le directeur gĂ©nĂ©ral du Commerce et de l’Economie, Abdou Nassur Madi, cette dĂ©cision est conforme Ă  la «loi de finances 2019» et Ă  «l’arrĂȘtĂ© ministĂ©riel N°18-01/Meiie/Cab» du 20 dĂ©cembre portant rĂšglementation des importations du riz dans le pays.


La loi des Finances 2019, «pour de raisons de timing», n’avait pas Ă©tĂ© programmĂ©e et soumis au vote des dĂ©putĂ©s dans les dĂ©lais pendant la session d’octobre 2018. Pour prĂ©venir un Ă©ventuel blocage dans le fonctionnement de l’Etat, l’ordonnance N°19/001/PR, portant budget de l’Etat a autorisĂ© le gouvernement Ă  «percevoir les impĂŽts et autres produits et revenus sur l’ensemble du territoire», d’aprĂšs l’article 1 du texte qui se rĂ©fĂšre Ă  l’article 88 de la constitution.


Les opĂ©rateurs Ă©conomiques doivent se rendre Ă  la direction gĂ©nĂ©rale de l’Economie et du Commerce pour obtenir gratuitement une autorisation d’importation «s’ils rĂ©pondent aux conditions exigĂ©es». Ensuite, il leur faudra se rendre Ă  l’Administration gĂ©nĂ©rale des impĂŽts et domaines (Agid) pour payer leurs licences. Ce n’est qu’une fois cette Ă©tape franchie qu’ils «pourront procĂ©der Ă  leurs activitĂ©s».


Pour Abdou Nassur Madi, cette licence n’est pas imposĂ©e puisque «nous avons franchi beaucoup d’étapes avant de la rendre obligatoire. Une note de service qui a Ă©tĂ© publiĂ©e un peu partout annonçait l’obligation d’une licence au mois de juin de cette annĂ©e, donc aujourd’hui il n’y a pas lieu de polĂ©miquer parce que toutes les procĂ©dures ont Ă©tĂ© suivies. J’ajouterai que tous ceux qui sont dans le domaine sont au courant de cette mesure. Nous avons mĂȘme dĂ©livrĂ© des autorisations provisoires avant cette licence obligatoire et il n’y a eu aucune rĂ©action».


Le directeur gĂ©nĂ©ral de l’Economie et du Commerce explique ensuite les raisons de la licence. «Nous avons constatĂ© qu’il y a une anarchie dans l’importation du riz de luxe avec des produits qui nous parviennent de partout sans qu’il y ait le moindre contrĂŽle et cela reprĂ©sente un danger pour le consommateur. L’objectif de cette licence et avant tout sanitaire», a soutenu notre source qui tiendra Ă  rassurer l’opinion que cette licence de 500.000 «n’aura aucun impact sur le prix pour le consommateur puisque la licence Ă©tait Ă  1.500.000 francs avant de disparaitre jusqu’au 1er juin». Une commission a, par ailleurs, vu le jour pour assurer le suivi de cette mesure.


Ladite commission est composĂ©e d’agents de la douane, de l’Agid et du ministĂšre de l’Economie et du Commerce. «Nous avons dans le mĂȘme temps demandĂ© Ă  la douane de nous lister les personnes qui se livrent Ă  l’importation du riz de luxe afin de les rencontrer individuellement», affirme Abdou Nassur Madi. Ce dernier assure qu’il s’agit lĂ  d’un domaine libĂ©ral et qu’à ce titre n’importe qui peut se lancer dans la commercialisation du riz de luxe s’il rĂ©pond aux conditions fixĂ©es.


Nous apprendrons que l’Office national d’importation et de commercialisation du riz aux Comores (Onicor) peut se lancer dans l’importation du riz de luxe malgrĂ© l’absence d’un cadre lĂ©gal bien prĂ©cis lui accordant une telle autorisation. «Pour l’heure, Onicor est le seul Ă  avoir la licence. Nous rappellerons que les autres doivent l’obtenir sinon ils seront considĂ©rĂ©s comme des personnes exerçant des activitĂ©s illicites. Tout contrevenant sera jugĂ© conformĂ©ment au code du commerce», a conclu Abdou Nassur Madi.


Abdallah Mzembaba

Commentaires