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ChĂŽmage. Aux Comores, le chĂŽmage est lâune des problĂ©matiques majeures du pays et la situation ne semble pas sâamĂ©liorer malgrĂ© une relative reprise de la croissance, indique le Programme pays pour le travail dĂ©cent 2015-2019. Les femmes connaissent toujours un taux de chĂŽmage (19 pour cent) deux fois plus Ă©levĂ© que celui des hommes (9 pour cent), quel que soit le niveau dâinstruction, malgrĂ© une trĂšs lĂ©gĂšre amĂ©lioration. De 10 pour cent en 1995, le taux de chĂŽmage est passĂ© Ă 13 pour cent en 2004, et Ă 14 pour cent en 2013.
Le phĂ©nomĂšne affecte particuliĂšrement les jeunes chez lesquels le taux de chĂŽmage des 15-24 ans atteint le chiffre considĂ©rable de 50 pour cent. Revenus. DâaprĂšs la derniĂšre enquĂȘte dĂ©mographique et de santĂ© et Ă Indicateurs multiples aux Comores, parmi les femmes ayant Ă©tĂ© rĂ©munĂ©rĂ©es en argent, un peu plus dâune sur deux (53 pour cent) a dĂ©clarĂ© quâelle gagnait moins que son conjoint, 30 pour cent plus que leur conjoint et 7 pour cent «à peu prĂšs la mĂȘme chose». Seules 2 pour cent des femmes ont dĂ©clarĂ© que leur conjoint ne travaillait pas ou ne gagnait pas dâargent.
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Il faut savoir que les femmes qui gagnent plus que leur conjoint sont proportionnellement un peu plus nombreuses parmi les femmes de 30-39 ans (33-36 pour cent).
ContrĂŽle du revenu de la femme dans le mĂ©nage. Trois femmes sur quatre (74 pour cent) dĂ©cident elles-mĂȘmes de lâutilisation de lâargent quâelles gagnent. Dans 12 pour cent des cas, cette dĂ©cision est prise conjointement avec le mari/partenaire. Un peu plus dâune femme sur dix (14 pour cent) a dĂ©clarĂ© que le conjoint dĂ©cidait seul. PrĂ©caritĂ©.
Ce sont les femmes qui sont en premiĂšre ligne dans lâĂ©conomie informelle. La proportion des femmes Ă exercer dans ce secteur est plus importante (54 pour cent) que celle des hommes (46 pour cent). Les derniers chiffes disponibles montrent que malgrĂ© cette proportion importante, la femme gagne moins que lâhomme dans lâexercice du commerce informel.
Câest ce que montre lâEnquĂȘte intĂ©grale auprĂšs des mĂ©nages rĂ©alisĂ©e en 2004 qui avait montrĂ© que si les femmes sont plus nombreuses que les hommes dans lâinformel, leur revenu est de 4,4 pour cent infĂ©rieur au revenu moyen dans le secteur alors que celui-ci est dĂ©passĂ© par celui des hommes Ă hauteur 4,7 pour cent.
En 2009, le projet ciblera mille jeunes, les femmes représentant au minimum 50 pour cent de ces bénéficiaires directs.
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