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Administration générale des impôts et domaines I «L’heure du bilan, des correctifs et des nouvelles perspectives»

Administration générale des impôts et domaines I «L’heure du bilan, des correctifs et des nouvelles perspectives»

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Du 10 au 11, les cadres de l’Agid vont passer au peigne fin toute leur organisation et leur fonctionnement, s’interroger sur la pertinence de leurs structures et comment se doter des moyens techniques et humains indispensables à l’accomplissement des missions qui lui sont assignées.

 

Le ministre des Finances, du budget et du secteur bancaire, Saïd Ali Chayhane, a ouvert, hier mardi 10 mars au l’hôtel Retaj, la retraite 2020 des cadres de l’Administration générale des impôts et domaines (Agid), prévue pour deux jours, le 10 et 11 mars. Directeurs, chefs de services, techniciens supérieurs et cadres de cette structure de l’Etat ont répondu tous présent à cette retraite annuelle, qui consiste à «faire le bilan des performances des années passées, tirer les leçons et redessiner les cartes d’un nouvel élan de prouesse en matière de collecte des recettes publiques et d’une gestion rigoureuse».
Dans son discours d’ouverture, le directeur général de l’Agid, Hamadi Mohamed Soighir a soutenu que cette retraite est «une immersion dans leur administration pour redynamiser leur action et fortifier leur efficacité». Dans son intervention, Hamadi Mohamed Soighir a réaffirmé qu’au gré de leur travail quotidien, il leur a semblé que leurs structures doivent être revues pour contenir les nouvelles ambitions et les nouvelles responsabilités. Le patron de l’Agid a déclaré que la vision de leur administration doit être recadrée «pour correspondre à l’exigence de la politique d’émergence», prônée par le chef de l’Etat. «L’éthique personnelle et professionnelle doit être améliorée pour une administration irréprochable. L’Agid doit se réarmer pour être véritablement un outil de développement», a-t-il déclaré.


Pour le patron de l’Agid, le travail engagé ne pourrait se faire que dans un cadre d’une retraite, loin des pressions quotidiennes. Selon lui, au cours de ces deux jours, les cadres de l’Agid vont débattre ensemble pour resituer leur administration «dans la centralité de leur positionnement dans les institutions étatiques».
A son tour, le ministre des Finances, du budget et du secteur bancaire, Saïd Ali Said Chayhane, a loué l’initiative des cadres de l’Agid, de se retrouver et de débattre ensemble des opportunités techniques d’amélioration qui s’offrent à eux, du bilan de l’action menée jusqu’à ce jour, mais surtout des défis à relever pour accompagner la vision du chef de l’État.
Dans son allocution, l’argentier de l’État a rappelé l’Agid «est un levier important dans la formulation des politiques publiques dans le pays». Il a réaffirmé le credo du gouvernement qui consiste à compter sur ses propres forces, ses capacités à assumer le devoir de ses charges, sans renier les apports extérieurs et l’accompagnement des partenaires. «Dans cette optique, l’Agid constitue inévitablement un maillon fort du dispositif, elle est une source de mobilisation des ressources intérieures et elle est le pilier de la politique de l’émergence, prônée par le président de la république», soutient-il.


Au terme de son intervention, le ministre a insisté sur «la grande responsabilité et la détermination de tous les agents de l’Agid pour bâtir une Nation prospère capable de se hisser au rang des icônes du 21ème siècle». Saïd Ali Chayhane a appelé les cadres de l’administration des impôts à passer au peigne fin toute leur organisation et leur fonctionnement, à s’interroger sur la pertinence de leurs structures et à s’interroger sur la manière de se doter des moyens techniques et humains indispensables à l’accomplissement des missions qui leurs sont assignées.
Pour Saïd Ali Chayhane, l’Agid a fait un long chemin, et elle a une longue histoire, qui lui a permis de vivre des hauts et des bas. Pour lui, «il est normal qu’à un moment de son parcours, elle se ressaisisse pour jeter un regard rétrospectif, comprendre les erreurs du passé, imaginer les correctifs pour concevoir le modèle d’organisation à la hauteur des ambitions du moment».

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