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AprĂšs la Mention spĂ©ciale du prix Wepler et le Prix Senghor du roman francophone pour son premier roman, le deuxiĂšme roman dâAli Zamir intitulĂ© âMon Ă©tincelleâ est sorti, aujourdâhui, aux Ă©ditions Le Tripode.
Selon plusieurs tĂ©moignages, notamment Livres Hebdo, ce second roman confirme le goĂ»t de lâĂ©crivain comorien pour la narration imagĂ©e par un langage âpimentĂ©eâ. Pour sa part, Alain Mabanckou qualifie ce livre dâune des histoires dâamour les plus extraordinaires.
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Il peint une poĂ©sie de lâamour, celle des tourments, des mensonges, des passions. Avec Anguille sous roche nous plongions au plus profond dâune femme fabuleuse et tragique, ici nous chavirons dans un conte ! Et il ose tout cette terrible Ă©popĂ©e amoureuse,
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a commentĂ© Anna Tiedje de la librairie Delamain. Selon Le Tripode, lâhistoire met en scĂšne Ătincelle, une jeune fille Ă bord dâun avion qui relie deux Ăźles de son pays, les Comores. Prise dans les turbulences du vol et tenaillĂ©e entre deux liaisons amoureuses, la jeune fille va se remĂ©morer certaines des histoires que lui contaient sa mĂšre, Ă commencer par celle, somptueuse et tragique, qui devait un jour lui donner naissance.
En 2016, Ali Zamir avait surgi sur la scĂšne littĂ©raire française avec Anguille sous roche, un premier roman quasi parfait. Le trentenaire comorien revient cette annĂ©e avec ce deuxiĂšme roman qui confirme les espoirs et les promesses quâavaient suscitĂ© le premier.
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Pour la rentrĂ©e littĂ©raire, âMon Ă©tincelleâ, est sĂ©lectionnĂ©e parmi âles quinze incontournables du monde noirâ, dont âZabor ou les psaumesâ de lâĂ©crivain algĂ©rien, Kamel Daoud, âEn compagnie des hommesâ de lâIvoirienne VĂ©ronique Tadjo, âLâinsoumise de la porte de Flandreâ de lâEgyptien Fouad Laroui, âLâĂźle au poisson venimeuxâ du Mauricien Barlen Pyamootoo, entre autres.Â
Mon Ătincelle est finaliste du Prix MĂ©diterranĂ©e des lycĂ©ens 2017/2018. Dans une dĂ©claration, lâĂ©crivain et enseignant de français, Abdoulfatah Mohamed, souhaite que des dispositions soient prises par le ministĂšre de la Culture pour permettre aux lecteurs comoriens qui aimeraient lire les auteurs comoriens de trouver plus facilement leurs livres dans les libraires.
âJe ne comprends pas que, malgrĂ© le succĂšs quâil a enregistrĂ© on nâarrive pas Ă trouver le premier roman dâAli Zamir dans les librairies comoriennesâ.
En attendant, bonne lecture, malgrĂ© toutâŠ