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«Massiwa» de Tché-za Une chorégraphie pour raconter le pays

«Massiwa» de Tché-za Une chorégraphie pour raconter le pays

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Après l’Expat là la précédente édition, cette fois-ci les protégés de Seush ont proposé une nouvelle création fort bien accueillie du public

 

Pour sa deuxième fois au Marché des arts et du spectacle d’Abidjan (Masa), la compagnie Tché-za a présenté le spectacle Massiwa, mercredi 17 avril au Palais de la culture de la capitale ivoirienne. Cette création qui a déjà fait plusieurs dates en Suède en France notamment, fait des Comores le sujet de ses interrogations.


La danse et les chants suffisent pour le spectateur qui veut se retrouver en terre comorienne dans la joie mais aussi les problèmes sociétaux auxquels le citoyen fait face dans la vie de tous les jours. Pour remplir cette mission, le chorégraphe Salim Mzé Hamadi alias Seush a fait s’entremêler l’énergie du Hip-hop à des danses traditionnelles comoriennes, tout cela servi avec une touche d’humour qui a été, par ailleurs, fort bien apprécié du public.«C’est notre deuxième au Masa après avoir présenté l’Expat, un duo dans lequel j’ai partagé la scène avec le danseur Mohamed de Guerre. Merci Masa! Hâte de revenir pour la prochaine édition», s’est réjoui Seush.


Le célèbre adage «on ne change pas une équipe qui gagne», n’a pas sa place dans la création Massiwa qui, tout en ne cessant pas de changer de visages de danseurs, a su garder tout de son originalité. Plus de Ahmed Abdel-kassim ni de Mohamed Oirdine et encore moins de Fakri Fahardine qui ont commencé cette belle aventure! Place à Nayla’s ou encore Takia qui presté alors qu’il était souffrant.

«J’ai bien aimé!»

«Nous sommes venus pour représenter le pays, malade ou pas on doit danser», a déclaré Takia à ces confrères à quelques minutes d’entrer en scène. Entretemps, comme à l’accoutumée, B-boy Kama arrive à se démarquer avec ses figures spectaculaires et son humour bon enfant.


«J’ai bien apprécié le spectacle de la compagnie comorienne. Il y a un mélange de plusieurs genres qui fait que le monde se retrouve. J’ai également trouvé très original les touches comoriennes. C’est beau! Ce spectacle n’est pas de ces créations molles du début à la fin ou explosives du début à la fin, ça a un rythme en dents de scie ce qui nous permet de, rapidement, saisir son message», a analysé le journaliste culturel, Samuel Salif.


Pendant que des chorégraphes créées des spectacles avec le moins de danseurs possible afin de pourvoir, facilement, tournée dans le monde tenant comme de la prise en charge des danseurs, Seush ne s’est pas gêné sur ce point avec un Massiwa fait de… sept danseurs.«Il est vraiment difficile, par ces temps, de composer un spectacle avec plusieurs danseurs, ce peut qui freiner notre ardeur dans la création. Pour Massiwa, j’ai compté sur un partenaire français qui m’a donné le feu vert de créer sans tenir compte de ces soucis de mobilité», avait soutenu Seush lors des échanges sur le problème de la mobilité des artistes issus des pays insulaires.

 

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