Cette exposition se dĂ©roulait autour des trois thĂšmes que sont «identité», «migration» et «appartenance». Il sâagissait, selon lâartiste comorien, «dâaborder artistiquement ses sujets et de rĂ©aliser des crĂ©ations individuelles Ă travers des tableaux et installations artistiques».
Zain El Abidine a abordĂ© la question des mouvements humains entre les Ăźles de lâarchipel des Comores, spĂ©cialement entre les trois Ăźles, dâune part, et la quatriĂšme Ăźle comorienne occupĂ©e, Mayotte, dâautre part. Il sâest servi, comme matiĂšre, de papier mĂąchĂ©, de bois, de contreplaquĂ©, de tĂŽle rouillĂ©e et des feuilles et recouru Ă lâimage dâoiseau migratoire pour, explique-t-il, «symboliser les hommes mais aussi la libertĂ©, un tronc dâarbre pour les Comores».
Zain El Abidine rappelle, en outre, que son tableau a pris en compte la question de la protection de lâenvironnement Ă travers la rĂ©cupĂ©ration, sa technique habituelle.
«Chaleureuses» félicitations
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InvitĂ© par les organisateurs de cette rĂ©sidence, le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de la Commission de lâOcĂ©an indien (Coi), le Comorien Hamada Madi Bolero, avait tenu Ă fĂ©liciter Picasso pour sa participation Ă ce grand rendez-vous artistique et pour son tableau «trĂšs rĂ©ussi». «Quelle agrĂ©able surprise de rencontrer ou mĂȘme de se heurter Ă un jeune compatriote dans lâexposition Ă Maurice. La fiertĂ© et la joie mâont envahi. Comme nos CĆlacanthes, tu nous as honorĂ©s. Merci», a dĂ©clarĂ© le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral. Â
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Pour sa part, le consul honoraire de lâUnion des Comores Ă Port-Louis a adressĂ© ses «chaleureuses» fĂ©licitations Ă ZaĂŻnou qui, selon lui, a fait honneur aux Comores. «Je suis impressionnĂ© par le beau travail de sa prĂ©sentation qui a Ă©merveillĂ© tout le monde. FĂ©licitations mon cher ZaĂŻnou El Abidine Ali car tu seras un grand dans lâarchipel des Comores, incha allah», a lancĂ© Sulliman Tagaully.
Cette rĂ©sidence a permis Ă ZaĂŻnou dâacquĂ©rir beaucoup dâexpĂ©riences, particuliĂšrement en matiĂšre de recyclage, cette technique Ă laquelle il compte recourir dans ses prochains travaux.
Pour lâheure, il a tenu à «remercier le Festival dâarts contemporains (Fac), Sitti Thuraya Daoud, le directeur de lâassociation pARTage, Krishna Luchoomun dont lâaccompagnement a Ă©tĂ© prĂ©cieux». Lâartiste a, enfin, appelĂ© le ministĂšre comorien de la Culture et des Arts «à prendre ses responsabilitĂ©s». Â