Cinquante-cinq pays et deux-cent cinquante acteurs culturels du continent sont attendus aux Comores du 25 au 27 septembre 2024 pour le sixième Congrès culturel panafricain. Le rendez-vous aura lieu au Retaj. Des stands sur la mise en valeur des produits de rentes, artisanaux, artistiques et culturels sont prévus.
A cette occasion, le Centre national de documentation et de recherche scientifique (Cndrs) et la direction des Arts et de la Culture ont tenu une réunion d’échange avec des artistes et des artisans comoriens, samedi dernier, pour «voir comment faire» de cet évènement une réussite. «Nous devions recueillir l’avis des acteurs culturels, des artistes et des artisans. Du fait des thématiques proposées, l’évènement n’aurait aucun sens sans eux. Il nous faut des professionnels qui maitrisent bien les sujets, d’autant plus qu’il y aura des conférences, des panels et débats», a soutenu le directeur du Cndrs, Dr Toiwilou Mze Hamadi.
Bien qu’ils estiment avoir été appelés «à la dernière minute», ces derniers assurent qu’ils «ne vont pas bouder» l’évènement et se sont montrés disposés à mettre à contribution leurs expertises. Dr Toiwilou Mze Hamadi a «pris note» des différentes propositions allant de la scénographie, aux artistes à programmer en passant par la tenue d’un panel mettant en avant le secteur des arts et de la culture et sa condition.
«Nous avons réuni différents ministères pour faire de cet évènement une réussite. Durant les trois jours du congrès, nous allons parler de l’Union africaine et des opportunités qu’elle offre au niveau des arts et de la Culture. Nous espérons qu’à l’issue de cette grande rencontre, nos dirigeants comprendront combien les arts et la culturel sont importants», a émis la directrice générale des arts et de la Culture Wahida Hassani.
Les participants sont revenus sur l’importance d’un tel évènement pour le développement du secteur et ont soutenu que «cette fois-ci», ils n’allaient pas travailler gratuitement. «Il est vrai que nous sommes toujours impliqués à la dernière minute, mais il s’agit d’un évènement qui nous appartient et nous n’allons pas nous en détourner.
Toutefois, tout doit être fait en sorte que les participants puissent prester dans de bonnes conditions», devait soutenir le plasticien, Zainou El Abidine Ali
Selon, le slameur Rahim Elhad, il est «normal» que les Comoriens ne soient pas sur la liste des panelistes «dans la mesure où les Comores n’en organisent pas». Toutefois, avec le chorégraphe, Salim Mze Hamadi, ils plaident pour qu’un «panel tenu pas des Comoriens ou des B2B soient mis en place pour permettre aux étrangers de comprendre les défis qu’attendent les Comores sur le plan artistique et cultuel».
