Créé en février 2003 et basé à Moroni Zilimadjuu, Studio Paradis se présente comme un «grenier de mélodies» sous les doigts de fée du producteur, «Fundi» Nourdine. Ce denier a fait partie de la sélection composée d’Abdou Mhadji, Moussa Youssouf et la Diva Samra qui ont pris part au Festival musical de Mayotte en 2002. Ils sont reparti à Mayotte pour l’édition de 2003 avant que n’éclore se studio qui s’est fait, rapidement, un nom dans la musique comorienne.

Depuis, chacun veut bénéficier des services du «magicien» Fundi Nourdine bien trempé dans les différents genres musicaux et un fervent défenseur du live.
Dès 2004, Studio Paradis collabore avec l’international Gamal alias Gam-Gam lors de ses tournées nationales. Le chanteur, auteur-compositeur Salim Ali Amir avait recouru à ses services pour représenter la culture et la musique comorienne lors de l’Expo Doha 2023. En 2010, la star maoraise, Anfane, a collaboré avec lui dans différentes prestations.

Pur produit de Studio Paradis, le groupe Wanantsi, créé depuis 2016, s’était arrogé la deuxième place au concours de twarabu organisé par l’Alliance française de Moroni(Amf) en 2019. En 2020, il a pris part à la première édition du concours de musique Nyora qu’on ne présente plus. L’année 2018 a été marquée par la naissance des, alors, populaires stars de Studio Paradis que furent Ibou Black, Fahim le Bled Art, Pedro Karim cela avec l’alliance de Studio Toimaya House de l’artiste, Dadiposlim.

Studio Paradis a produit, également, Asma Daoud, Echata Youssouf, Asna, Maman Zamil, Ourouwati, Charmila, Elassuf et Djibasco de Bahani pour ne citer que ceux-là.
«Aujourd’hui Studio Paradis ne cesse de nous faire vibrer au point d’être le studio préféré d’artistes tels que Salim Ali Amir ou encore Soultoine. Il est devenu vingt ans plus tard un partenaire incontournable dans la production musicale aux Comores», s’est laissé convaincre «Maître» Nourdine.

                                       Mahdawi Ben Ali