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Le premier salon du livre de Mayotte organisĂ© par le Conseil dĂ©partemental et les communes de Mayotte et ouvert le 21 septembre, sâest clĂŽturĂ© comme prĂ©vu le dimanche 24 Ă Mamudzu.
PlacĂ© âsous le signe de lâouverture et de la rencontre des peuples Ă travers leurs littĂ©ratures et leurs Ă©crivainsâ, ce salon qui, selon les organisateurs, constituait lâoccasion pour de nombreux auteurs de promouvoir leurs Ćuvres et de rencontrer leurs lecteurs mahorais.
Cependant, deux Ă©crivains qui y ont pourtant Ă©tĂ© invitĂ©s, ont manquĂ© Ă lâappel. Il sâagit dâAdjmael Halidi et Saindoune Ben Ali. Ces derniers se sont vu refuser le visa dâentrer Ă Mayotte pour, selon toute vraisemblance, manque de confiance par rapport aux respects de sĂ©jour par les demandeurs.
âVotre volontĂ© de quitter le territoire du dĂ©partement dâoutre-mer de votre choix avant lâexpiration du visa nâa pas pu ĂȘtre Ă©tablieâ, lit-on sur le document Yva 2017-257-00020 relatif Ă la notification de refus de dĂ©livrance du visa de court-sĂ©jour adressĂ© par ce service aux intĂ©ressĂ©s.
Un des Ă©crivains qui a essuyĂ© ce refus de visa, Adjmael Halidi, a, pourtant effectuĂ© ses Ă©tudes (Licence 1, 2, 3 et master), en France, notamment Ă La RĂ©union et a vĂ©cu et travaillĂ© pendant un certain temps en France hexagonale. âSi jâavais voulu rester lĂ -bas, je lâaurais fait avantâ, a dĂ©clarĂ© Adjmael lors dâun entretien avec notre reporter.
Les deux Ă©crivains malheureux avaient Ă©tĂ© programmĂ©s pour animer, avec des collĂšgues de la rĂ©gion, la deuxiĂšme confĂ©rence du salon, le samedi 23 septembre, et lâadministration de lâĂźle avait signifiĂ© son engagement Ă prendre en charge les participants.
âJe vous prie de trouver ci-joints vos billets pour un dĂ©part prĂ©vu le 22 septembre 2017. Vous serez pris en charge dĂšs votre arrivĂ© Ă lâaĂ©roport de Dzaoudzi oĂč un accueil vous ait rĂ©servĂ©â pouvait-on lire dans un courriel envoyĂ© aux intĂ©ressĂ©s par lâassistante administrative, Moussa-Miradji Riatha.
Trois thĂšmes allaient ĂȘtre abordĂ©s, Ă savoir, âLes figures et lâancĂȘtre dans le roman (Le Macua et le Sakalava)â avec Paulina Chiziane, Jean-François Samlong, Nassur Attoumani, MichĂšle Rakotoson et Abdou Mambo Baco,
Qui méprise quoi ?
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 âLa poĂ©sie et lâimaginaire insulaire avec la langue française comme lieu de crĂ©ation autour de trois poĂštes de lâOcĂ©an Indienâ avec SaĂŻndoune Ben, Adjmael Halidi et Yazidou Maandhui, pour le dernier sujet, âEcrire en langue maternelle, le cas du kiswahili avec le roman de Shafi Adam Shafiâ par le Dr Mchalezo. Avec lâabsence de Saindoune Ben Ali et Adjmael Halidi, on ignore qui les a remplacĂ©s.
Sast peut-ĂȘtre. En effet, on devait apprendre plus tard que le dĂ©cidĂ©ment bien fameux visa dâentrer Ă Mayotte a Ă©tĂ© accordĂ© au prĂ©sident de lâAlliance française de Moroni et Ă©crivain Sast. Â
Avec ce refus de visa dâentrer Ă Mayotte Ă deux Ă©crivains, le service consulaire de lâambassade de France Ă Moroni a fait le choix dâignorer la âRecommandation relative Ă la condition de lâartisteâ, rĂ©digĂ©e lors de la confĂ©rence gĂ©nĂ©rale de lâOrganisation des Nations unies pour lâĂ©ducation, la science et la culture Ă Belgrade le 27 octobre 1980 et qui recommande aux Etats signataires, dont la France, dâassurer une circulation plus libre des artistes et de leurs Ćuvres.