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Réhabilitation du Clac de Mbeni I Ses initiateurs font (également) appel aux «bonnes volontés»

Réhabilitation du Clac de Mbeni I Ses initiateurs font (également) appel aux «bonnes volontés»

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Les travaux sont évalués à près de 40 millions de francs à la charge des personnes originaires de la ville résidant aux Comores et en France. Pour l’heure, cette somme n’est pas encore entièrement disponible.

 

Conçus pour soutenir l’éducation des jeunes, les Centres de lecture et d’animations culturelles, ou «Clac», font face à de nombreuses difficultés depuis des années. Aujourd’hui, la plupart d’entre eux sont, totalement ou presque, laissés à l’abandon.C’est ce qui a poussé les jeunes de Mbeni résidant aux Comores et en France à lancer le projet de réhabilitation du Clac du chef-lieu du Hamahame détruit, en partie, suite au passage du cyclone Kenneth. Pour l’heure, seul un peu plus d’1,500 million des plus des 38 millions de francs nécessaires a été récolté, mais ils ont lancé le chantier «dans l’espoir d’exhorter les uns et les autres à apporter leurs contributions», disent-ils.

 

«Avant, on pouvait enregistrer jusqu’à deux mille visites par mois, en ce moment on est à… moins de deux cent. La réhabilitation va entrainer une reprise des activités, la création d’un environnement de loisirs et beaucoup d’enfants vont pouvoir se cultiver au lieu d’aller traîner dans la rue», plaide l’animateur bénévole et responsable du Clac, Nouwair Hassani Ahamada. Aujourd’hui, les Clac sont de moins en moins fréquentés à cause, notamment, du mauvais état dans lequel ils se trouvent. Le constat est le même dans les agglomérations de Ikoni, Fumbuni et Mitsamihuli, pour ce qui est de Ngazidja.
Ces bâtiments ont grand besoin d’être entretenus régulièrement.


A ce propos, la convention signée entre l’Organisation internationale de la francophonie et le ministère de la Culture au moment du démarrage du projet indique qu’il revient à la partie comorienne de construire et de rénover les Clac. Cet engagement n’a jamais été honoré.«Nous ne pensons pas que la direction générale de la Culture va nous accompagner dans cette initiative, bien qu’elle soit au courant de notre démarche», se dit convaincu l’enseignant de sciences au lycée privé de Mbeni, Nouwair Hassani Ahamada. Il lance un appel «à toutes les personnes de bonne volonté, soucieuses de l’éducation des enfants, de la lutte contre la délinquance juvénile et passionnées de lecture et de Culture», d’apporter une contribution, financière ou matérielle, à la réussite de ce projet.

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