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Restitution des projets «Reliance» et «Ports_traits» I Les acteurs culturels outillés sur le plan administratif

Restitution des projets «Reliance» et «Ports_traits» I Les acteurs culturels outillés sur le plan administratif

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Comment monter des projets, chercher leurs financements et assurer leurs suivis

 

L’association Perseïden-Marseille et ses partenaires de l’archipel des Comores ont tenu la séance de restitution des projets «Reliance et Ports_traits», samedi 2 décembre à l’Alliance française de Moroni. L’occasion a concerné deux projets pluriannuels de coopération artistique et culturelle entre la ville de Marseille, en France, et l’Archipel des Comores. Le premier était destiné à onze artistes et acteurs culturels de Ndzuani, de Maore et de Ngazidja. Toutes et tous ont été formés, notamment, au montage d’un projet et à comment chercher son financement.

«Interculturel et inclusif»

«J’ai acquis l’équivalent de plusieurs années d’expérience durant ces quelques mois de formation. Désormais, je crois être capable de monter un projet et assurer son suivi. D’ailleurs, j’en ai déjà monté un. J’attends les appels à candidature pour me lancer notamment chez l’Afaac qui finance pas mal de projet», est conforté le slameur et auteur de l’ouvrage Amane, Mahamoud Bachirou, qui déplore, cependant, le fait qu’il n’y ait pas eu, jusqu’ici, beaucoup de projets comoriens «malgré qu’il soit preneur».

Amane Mahamoud Bachirou a, enfin, rendu hommage aux professionnels qui «nous ont accompagnés et partagé leurs expériences pendant cette formation».
Quant à Ports_traits, il s’agit d’un projet «interculturel et inclusif» d’initiation à la pratique artistique. Il a été conçu par l’Ong Iman qui a engagé des adolescents, artistes et éducateurs de Marseille, de Ngazidja et du Sénégal dans la création d’une forme artistique collective et pluridisciplinaire.

«Une permière, pas la dernière»

Une restitution a d’ailleurs été présentée, notamment, par des enfants de l’Ong Imara qui avaient, par ailleurs, présenté des portraits photographiques qu’ils ont réalisés en fin de formation. Les participants au projet Reliance se disent disposés à accompagner ceux et celles qui n’ont pas eu la chance de suivre cette formation.
«La paperasse administrative a toujours été un frein pour les artistes comoriens et la formation que nous venons de suivre va, certainement, aider à pallier à cela», a soutenu le plasticien, Zainou El-Abidine Ali alias Picasso. De son côté, Mahamoud Bachrou, dit espérer que ce début d’accompagnement sera suivi d’autres.

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