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Quelques éléments d’histoire I Les Comores, quatrième pays organisateur

Quelques éléments d’histoire I Les Comores, quatrième pays organisateur

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Depuis sa création en 2005, cet évènement continental a été accueilli dans trois pays. Aujourd’hui, il est devenu une plate-forme au service des acteurs culturels, décideurs politiques et organisations de la société civile œuvrant dans le secteur des arts et de la Culture.

 

Institué à l’issue de la première session de la Conférence des ministres de la Culture de l’Union africaine qui s’est tenue en décembre 2005 à Nairobi au Kenya, le Congrès culturel panafricain se positionne, aujourd’hui, comme une plate-forme au service des experts culturels, décideurs politiques, du secteur privé, et aux organisations de la société civile œuvrant dans le secteur des arts et de la Culture dans le continent. Son objectif est d’identifier les défis et enregistrer les bonnes pratiques concernant l’exploitation de la diversité culturelle en vue de promouvoir la formulation de politiques culturelles.


L’année suivante, en 2006, est intervenue la proposition d’organiser le tout premier Congrès culturel panafricain qui a été approuvée et adoptée, par la suite, par le Sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine à Khartoum en janvier de la même année. La première édition s’est tenue, dans la foulée, au Centre de Conférence de l’Union africaine (Ua) à Addis-Abeba en Ethiopie du 13 au 15 novembre 2006.Les congressistes avaient, à cette occasion, étudié une série de questions sur le thème de l’évènement qui a porté sur «Culture, intégration et renaissance de l’Afrique», en vue de promouvoir l’échange d’expérience et d’idées pour tenter d’instaurer une compréhension commune de la voie à suivre pour redynamiser les valeurs culturelles africaines et faire de la culture une grande cause de la renaissance du continent.

Avancées certaines

Pour rappel, l’Ethiopie a abrité, à elle seule, trois éditions. Comme pour la toute première, la quatrième édition s’était donnée comme objectif de faciliter l’échange d’idées et d’expériences entre les professionnels des arts et de la Culture, les chercheurs, les créateurs/producteurs de produits culturels, les décideurs et les promoteurs culturels dans une très grande diversité culturelle.Comme pour tout évènement, le rendez-vous s’est enrichi d’une rencontre à l’autre. Cette quatrième avait, également, vulgarisé et accéléré la mise en œuvre du plan d’action sur les industries culturelles et créatives en tant qu’outils pour le développement durable et l’économie créative.Si trois cents participants et une trentaine de pays africains (Voir la liste ci-contre en bas) avaient pris part à la première édition, ce chiffre a nettement augmenté pour cette sixième édition qui va se tenir aux Comores, à partir d’aujourd’hui, mercredi 25 pour prendre fin après demain vendredi 27 septembre 2024. Ainsi, cinquante-cinq pays vont y prendre part.

Défis capitaux

Les thématiques de ces congrès culturels panafricains ont toujours été inspirantes avec des sessions à la portée de la renaissance d’une Afrique portée par sa Culture et son éducation. Aux Comores, il va porter sur les arts, la Culture, le patrimoine et l’éducation comme autant de leviers pour le développement du continent.


Il est prévu en outre des sessions et tables-rondes notamment sur la restitution des ressources patrimoniales (qui se trouvent actuellement sous une forme ou une autre, hors du continent), sur l’avenir du secteur des arts, de la Culture et du patrimoine sur le continent, sur l’économie créative ou encore les institutions culturelles panafricaines : Partage et enregistrement des bonnes pratiques.


Beaucoup de défis attendent l’Union africaine et le congrès culturel panafricain notamment en ce qui concerne la restitution des ressources patrimoniales ou encore la promotion des langues africaines.A ce propos, lors de la première édition du congrès cultuel panafricain, le professeur Konaré a soutenu que la Culture africaine ne pouvait pas être préservée sans la préservation et la promotion des langues africaines. Il avait fait, d’ailleurs, battu campagne pour faire accepter le swahili comme langue officielle dans les instances internationales.

 

Pays et autres entités qui étaient représentés au premier congrès culturel panafricain au Centre de Conférence de l’Union africaine (Ua) à Addis-Abeba en Ethiopie du 13 au 15 novembre 2006

Etats membres de l’Union africaine
Afrique du Sud, Angola, Bénin, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap Vert, Centrafricaine, République du Congo, Côte d’Ivoire, République démocratique du Congo, Djibouti, Egypte, Ethiopie, Gabon, Gambie, Guinée, Kenya, Lesotho, Nigeria, Ouganda, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Somalie, Soudan, Swaziland, Tanzanie, Togo, Tunisie, Zambie et Zimbabwe.

Autres entités
Les Communautés économiques régionales, les Ambassades des Etats non-africains accrédités auprès de la Commission de l’Ua à Addis-Abeba, les organisations internationales et les agences onusiennes.

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