Le laboratoire d’expérimentation des flows réseau culture Hip hop Océan indien a tenu une conférence de presse, mercredi 26 juillet dernier au restaurant Al Hourba, pour lancer la première édition de Dissa Festival. Les organisateurs ont fait appel, notamment, à des professionnels du monde des arts qui vont assurer des formations tout au long de cet évènement qui va débuter samedi prochain pour prendre fin le 23 août.
Un des moments les plus attendus de ce rendez-vous, c’est la deuxième édition du Battle of the legend qui va opposer les danseurs de la place dans tous les genres de danse, Place de l’indépendance à Moroni. Le gagnant repartira avec un chèque de cent mille francs. Les dés sont jetés!«Ce festival est en préparation depuis trois mois. Un festival Hip Hop aux différents styles de danse. Tatiana qui a travaillé à la Réunion et dans l’île de Mayotte, entre autres, est en mesure d’apporter son expérience et moi, du côté du Djing, j’ai quand même suffisamment d’expérience à faire partager aux participants pour aider à développer le secteur.
Tous les formateurs on chacun un parcours bien rempli et pourront aider à donner un coup de pouce aux participants», assure le formateur en Djing, Dj Quiick. Le plus alléchant est la mise en place de stade intention en Djing avec Dj Quiick, en Beatmaking avec Fahar Moussa alias F15 beats. Un atelier de danse Afro avec le tenant du titre catégorie afro du battle Ye mze ndo, Doogie, un atelier de danse Hip Hop avec B-Boy Awax, le Krump avec Nayboss et un atelier de musique et écriture avec le rappeur, Jetcn Balacier.
A la fin des formations, tous les participants vont pouvoir se produire sur scène en open mic et bénéficier des connections studio pour des prises de voix, faire des beats et les meilleurs seront retenus pour des prestations sur le terrain. Il y aura aussi une table ronde sur «L’éducation artistique et culturelle» qui va être animée par Hachmia Saïd Hassane, Sanaa Chouzour et Abdoulanzize Ahmed Koudra. Pouvait-on rêver mieux?
Tel qu’il est conçu, l’évènement devrait permettre, sont convaincus ses initiateurs, de comprendre pourquoi les jeunes pratiquent cet art qui leur tient tant à cœur. Ils espèrent que ce festival va s’inscrire dans le temps et, ainsi, devenir un soutien supplémentaire sérieux pour la Culture comorienne : «Nous allons montrer l’impact du rap dans notre société, son historique des Usa jusqu’aux Comores. Pendant ces ateliers nous allons plancher sur l’initiation à l’écriture de textes de rap, initiation au posing sur prod et au posing studio et pour finir, faire intervenir des rappeur, slameurs et poètes sur des échanges pour mieux comprendre les ateliers «, a résumé le formateur en atelier d’écriture et posing, Jetcn Balacier. On ne peut que souhaiter la bienvenue et une longue vie à ce nouveau venu du monde des arts et de la Culture du pays.