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Première journée du Facc I Une difficile entrée en scène

Première journée du Facc I Une difficile entrée en scène

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Le démarrage de cette cinquième édition ne semble pas se passer comme prévu avec des activités délocalisées, le non-respect de certains rendez-vous et, selon divers artistes et artisans, l’absence de communication. Il faut espérer que les choses vont rapidement entrer dans l’ordre. Il en va, en effet, de la crédibilité d’un rendez-vous dont les précédentes éditions avaient conquis les cœurs, marqué les esprits et donné au pays une image appréciée bien au-delà de ses frontières.

 

La cinquième édition du Festival d’arts contemporains des Comores a été lancée hier lundi 14 novembre à l’Hôtel le Retaj avec la projection de trois films. Toutefois, de manière générale, pour cette première journée les choses ne se sont pas toujours passées comme annoncé. Parfois, le programme n’a tout simplement pas été respecté. C’est ainsi que la performance qui a été prévue à 9h30 au Foyer des femmes à Moroni a été programmée à la même heure au Centre de création artistique des Comores sans, semble-t-il, aucune communication, avant d’être reportée pour le soir.


Pour la présentation de l’exposition, «L’Afrique et les sciences» de Cheikh Mbacke Diop qui devait avoir lieu au Centre national de documentation et de recherches scientifique, il n’y a eu personne pour accueillir le public. Ici, personne ne semblait avoir été au courant que l’explosion devait débuter à 11 h bien que des photos étaient déjà accrochées sur les cimaises, a déclaré un employé de l’institution.


Des difficultés ont été constatées, également, à la foire artisanale qui s’est tenue au Ccac-Mavuna. Les chapiteaux ont été installés au village du Facc, mais certains artisans ne disposaient pas de tables pour étaler leurs produits. Beaucoup, parmi ceux qui ont pu le faire, ont été éliminés pour cause de «défaut de touche locale» : «La façon dont nous avons été chassés est irrespectueuse. Dire que nous ne sommes pas habillés en comorien et que nos créations ne sont pas comoriennes, c’est une insulte pour la mode du pays», s’est plaint un exposant. Selon lui, la présidente du festival a assuré que d’autres stylistes allaient, «dès demain, exposer à notre place».


Pour ce qui est de l’inauguration de l’exposition «Emergence» qui devait se tenir à la Maison de l’emploi, ici encore des agents que nous avons rencontrés n’auraient pas eu vent de la tenue d’une exposition dans leur institution. Les tableaux qui devaient y être accrochés sont encore au Ccac-Mavuna : «On devait accrocher les tableaux à la Maison de l’emploi depuis quelques jours mais il y’a une mésentente entre le ministère et la direction. Et c’est nous qui payons les pots cassés», devait révéler un des organisateurs.Selon un peintre on ne savait pas, hier encore, où ses tableaux devaient être placés. Selon lui, les choses «sont loin de bien se passer».
Il faut espérer que dans cet évènement tant attendu, les choses vont rapidement rentrer dans l’ordre. Il en va de la crédibilité d’un rendez-vous dont les précédentes éditions avaient conquis les cœurs, marqué les esprits et donné au pays une image appréciée bien au-delà de ses frontières.

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