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Portrait. Asf Dine I Un artiste, des rêves et de l’ambition tranquille

Portrait. Asf Dine I Un artiste, des rêves et de l’ambition tranquille

Oradea rencontre En Ă©vitant le tigre on rencontre le crocodile | - Rencontre rockeur   ProstituĂ©es la rochelle

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L’étudiant en histoire à l’Université des Comores se distingue en menant simultanément une carrière dans le rap. Après les sorties réussies de «Ridjiri Mbali» en 2019, «Wakati wukaunihibi» en 2021 et «Djirume» en 2022, il continue d’accumuler les succès.

 

Tout comme la danse, le rap comorien connaît un engouement croissant avec l’émergence de nouvelles figures prometteuses. Parmi elles, Asf Dine se démarque un peu plus. Grâce à son flow et à ses textes sur des thèmes variés, cet étudiant en histoire à l’université mène une carrière solo dans le rap, agrémentée de collaborations de qualité. C’est ainsi qu’on le retrouve aux côtés de Bilwiz dans Roho Ndzidu d’Aydii Lamany, dans Soifaoui de Kallamen avec Dume, ou encore Hooslingo.
Sans maison de production propre, il travaille chez Interface Prod et s’efforce de suivre les traces de son idole, l’artiste Ast.


«J’ai découvert ma passion pour le rap en 2017, sous l’influence d’un ami du quartier. Il m’a fait écouter un beat et j’ai immédiatement accroché et travaillé dessus avec mon premier groupe, Black Style. Mais, cette collaboration fut de courte durée. J’ai, alors, décidé de me lancer dans une carrière solo la même année. Aujourd’hui, les rêves s’entrechoquent dans la tête, mais mon objectif reste le même : me faire un nom sur la scène rap, tant au niveau national qu’international. Je suis réaliste, mais j’aspire à atteindre les sommets «, lance, comme un pari, le jeune de 20 ans.


Connu du grand public lors du concours Udjuzi de notre consœur de la télévision nationale, Asf poursuit, dans ce sillage, son bonhomme de chemin et rêve de collaborer avec ses idoles : Ast, Awax Victorious, ou encore le rappeur comorien évoluant aux Usa, Napoléon Dalegend.Passionné de textes engagés, le rappeur venu de Nkurani ya Sima, au sud de Ngazidja, a, d’abord, exploré l’ego trip avant de se consacrer à des thématiques telles que la pauvreté, l’amour inconditionnel d’une mère et l’hypocrisie dans la société. Discrètement, il enchaîne les projets avec, notamment, Ridjiri mbali en 2019, Wakati wukaunihibi en 2021 et Djirume en 2022. En coulisse, il travaille sur la sortie de son premier album.


«Je suis quelqu’un de très timide mais, avec la musique, j’ai pu m’extérioriser. Elle est une thérapie qui m’a guéri et j’espère qu’elle apportera de l’oxygène à ceux et celles qui me suivent. Au début, ma mère, une ancienne chanteuse, ne voulait pas que je fasse de la musique, mais elle a changé d’avis en voyant que malgré ma passion pour le rap, je n’ai pas abandonné mes études et que mes chansons abordent des sujets touchant aux problèmes de la société» affirme celui qui cherche à «défendre des valeurs morales, les droits des femmes, etc. qui n’omet pas de dire qu’il est influencé par le groupe de rap français, Bigflo et Oli, «tant au niveau du style que de la profondeur de leurs textes».

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