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Opinion. Nyora 3, pourquoi la mayonnaise n’a pas pris…

Opinion. Nyora 3, pourquoi la mayonnaise n’a pas pris…

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Il est important de maintenir un niveau d’exigence élevé aux niveaux des prestations et de l’organisation de l’émission et de se renouveler.

 

Comme c’est souvent le cas, quand les attentes sont trop grandes, presque inaccessibles, il est difficile d’être à la hauteur. D’où cette pointe de déception. Je ne crois, cependant pas, qu’il faille parler d’échec, mais plutôt d’une légère baisse de régime. Les deux éditions précédentes étaient incontestablement des succès.
La première, malgré quelques différends avec la télévision nationale, a réussi à captiver son public grâce à son caractère novateur. La deuxième édition a été encore meilleure, notamment parce qu’elle a rassemblé les talents des quatre îles, avec la présence marquante de Kueena, qui allait devenir la grande gagnante, et de Shéfo Boy Swagga tous deux venu de Mayotte.


Cette troisième édition – qui allait couronner Salam – n’a malheureusement pas tenu toutes ses promesses et laisse un goût d’inachevé. Il ne s’agit pas de remettre en question le choix des candidats, mais plutôt de constater que les performances, selon un avis largement partagé, n’ont pas été d’une grande qualité, loin de là. On se souvient de l’échec retentissant du mrenge nouvellement intégré, la qualité du son, les prestations, l’éclairage, etc. Tout semble s’être ligué contre l’édition.
A partir de là, l’enthousiasme a commencé à faiblir, et cela s’est reflété sur les réseaux sociaux où, contrairement aux éditions précédentes, les prestations ont suscité peu d’intérêt. Les demi-finales ont également laissé bon nombre de spectateurs perplexes en raison des choix des chansons surtout celles en langues étrangères.
Enfin, la finale qui s’est tenue à Marseille, a été marquée par quelques mésaventures, notamment un public qui chantait en chœur avec les artistes, oubliant par moments qu’il ne s’agissait pas d’un concert, mais bien d’une compétition.


La soirée des résultats n’a pas non plus été épargnée, donnant l’impression, cette fois-ci, que l’événement se déroulait à Paris. Dans un concours qui se veut être un tremplin pour les artistes nationaux, la promotion de la langue nationale aurait été un minimum.Que dire des malheureuses quarante-sept voix (vote du public) de Keila longtemps pressentie comme la favorite? C’est inédit pour une finaliste.Il est important de maintenir un niveau d’exigence élevé tant au niveau des prestations des candidats que de l’organisation de l’émission. Il est tout aussi indispensable de se renouveler.

La routine, est la chose qui peut arriver de pire à cette émission. Il est également important de promouvoir la langue nationale qui est un élément important de l’identité nationale.Il faut évidemment espérer que ce passage à vide sera une occasion pour les organisateurs de Nyora de se remettre en question et de proposer une meilleure édition l’année prochaine. D’ici là, Salam !

*Al-watwan

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