logo Al-Watwan

Le premier journal des Comores

Grande Nuit de l’oralité I Une baisse des rideaux diversement appréciée

Grande Nuit de l’oralité I Une baisse des rideaux diversement appréciée

Dating sim comment rencontrer takeshi Zita prostituĂ©e | - Rencontre voyage citation   Rencontres esri

image article une
Initié par Kam’Art culture, le Festival international Bangwe de l’oralité aura pris fin par une soirée riche en variétés artistiques, mais qui n’aura pas été toujours haute en couleurs.

 

Le Festival international Bangwe de l’oralité a baissé ses rideaux samedi 10 juin à Moroni. Seize slameurs, orateurs, chanteurs, musiciens et des groupes de danses traditionnelles, comorien, sénégalais ou encore congolais ont presté pour cet évènement qui se veut être le défenseur des arts oratoires du pays du Roi-poète, Mbae Trambwe.


Bien que chaque artiste ait eu droit à la présentation de deux ou trois créations seulement, la soirée a traîné en longueur et la salle s’est vidée peu à peu. Le maître de cérémonie, Amdri Salim, a largement, été pointé du doigt pour avoir «endormi la soirée» avec une présentation des artistes «trop longue et par trop élogieuse», de l’avis du public.


«C’est la première fois qu’on me présente de la sorte», devait, à ce propos, déclarer la directrice de l’Afm suite à la longue et très apologétique présentation qui avait été faite d’elle.Sur le plancher, le slameur de la République démocratique du Congo, Osée Elektra, le chanteur Yax Leader ou encore le duo de l’orateur, Saifillah Ibrahim et le musicien Mwegne Mmadi ont particulièrement marqué leur passage.

 

Célèbre pour ses nyandu, ses honko et autres genres de l’art oratoire comorien, Saifillah Ibrahim, accompagné par le «Djinn Spirit» de l’instrumentiste, Mwenye Mmadi, ont plutôt bien callé la soirée dans le contexte voulu par Kam’Art culture. Un vrai moment d’entrée en transe pendant laquelle les «esprits» investissent la scène pour le bonheur des arts oratoires comoriens.L’aspect hybride de la soirée et les présentations majestueuses du maître de cérémonie ont contribué à donner des hauts et des bas à cette Nuit de l’oralité qui s’est révélée véritablement riche en variétés artistiques.Tant et si bien que malgré le fait que la salle se soit vidée de plus de la moitié de ses spectateurs, le chanteur, auteur et compositeur, Soubi et ses musiciens, étaient parvenus, sans aucun mal, à faire danser le peu qui était resté grâce à une de leurs prestations live dont ils ont, seuls, le secret.

Commentaires