La fondation Mbae Trambwe s’apprête à organiser la célébration de l’édition 2023 de la fête nationale Roi-poète du 15 au 17 juillet à Kwambani ya Washili sous le thème «Mbae Trambwe et son impact sur la société».A cette occasion, ses initiateurs vont soutenir la thèse selon laquelle, grâce à ce roi, philosophe et poète du XVIIIè siècle, la paix est reconnue comme solution à partir de son discours et qu’elle est un idéal évoquée dans la société qui s’identifie au maitre et que «la langue et la poésie sont célébrées à travers sa parole qui incite à la postérité, à la créativité et à recherche scientifique».
Selon eux, avec ce discours, «un nouvel ordre était né et a façonné l’organisation sociale» de l’île de Ngazidja, particulièrement, et ce, jusqu’à nos jours», et l’islam est célébré «de par sa poésie et ses nombreuses constructions». «L’esprit conciliant promu par ce roi-philosophe et poète toute sa vie, trouve indéniablement son sens dans le contexte actuel du monde», affirment-ils.
Cette édition 2023 va être célébrée au tour d’une conférence sur ce thème précis de «Mbae Twambwe et son impact sur la société» prévu au Centre national de documentation et de recherches scientifiques (Cndrs), à Moroni, d’un atelier sur «la découverte de la pensée et la poésie du roi-poète», une journée culturelle faite de danses traditionnelles, d’expositions, de visite guidée, de dégustation de plats traditionnels et d’une veillée poétique. Cette année, cette fête nationale va être également célébrée à Mwali au Clac de Nyumashiwa où seront déclamées des œuvres et des poèmes de l’auteur de l’une des plus grandes oeuvres littéraires comoriennes de tous le temps, le fameux Pohori.
«Mémorielle, historique, culturelle»
Cette année, la célébration ambitionne de promouvoir, plus encore, la Culture, l’histoire, la paix, et de valoriser le Shikomori et la pensée de Trambwe Mlanao, de son vrai nom.La célébration de «journée Mbaé Trambwe est, désormais, considérée comme un rendez-vous indispensable par sa portée mémorielle, historique et culturelle. «Elle intéresse l’éducation et le tourisme, et permet aux jeunes de savoir d’où ils viennent pour mieux savoir où ils vont», soutient la fondation Mbae Trambwe.
