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Fermeture du Mgamidji Festival I Le Cfoc remporte le concours de danse traditionnelle

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Cette 11è édition a eu comme invité d’honneur, le slameur comorien, Hichim, devenu une figure incontournable du slam de l’Océan indien

 

Après trois jours de festivités sous le thème «Impact des Tic sur la culture de la paix pour le développement», la onzième édition du Mgamidji Festival a baissé ses rideaux dimanche dernier à Mbeni. Pour une clôture en apothéose, Mbeni ngoma a opté pour un concours de danses traditionnelles qui a mis en compétition huit troupes.


C’est le Centre de formation omnisport des Comores (Cfoc) qui s’est emparé de la première place avec une danse venue de l’île de Djumbe Fatima. A la deuxième place, on trouve Acdm de Mbeni suivie du Wenyi Ngoma de Nyumadzaha ya bambao. Réclamé par le public, cette dernière a dû remonter sur les planches et assurer une deuxième prestation «juste pour le plaisir».


Pour départager ces troupes, les jurés devaient tenir compte de la chorégraphie, du temps, de la tenue, des percussions, de l’originalité de la danse proposée et de l’occupation de la scène. Le jury a apprécié le «bon» déroulement de la compétition et a appelé à «sauvegarder ces activités qui représentent un élément du patrimoine comorien».


Cette onzième édition a vu la participation du slameur Hichim comme invité d’honneur.L’artiste comorien – qui continue de représenter Madagascar où il vit dans les évènements internationaux – est devenu une figure incontournable du slam de l’Océan indien. C’est à ce titre, qu’il avait pris part à la dernière Coupe du monde de slam-poésie qui s’est tenue à Paris en France, ou encore à la dernière édition du Marché des arts du spectacle africain d’Abidjan en Côte d’Ivoire (Masa).


«J’ai pris plus de plaisir peut-être du fait que j’ai gagné en maturité et au niveau de la sensibilité artistique. C’était des retrouvailles, donc il y avait beaucoup d’émotions.

Les sujets abordés à la conférence le jour du lancement, la soirée Slam, le concours de danses traditionnelles ont été à la hauteur des attentes et je ne peux qu’être fier d’avoir été l’invité d’honneur de ce rendez-vous», a apprécié Hichim qui a dit avoir constaté des «améliorations certaines» dans le Mgamidji Festival «aussi bien du côté de l’organisation, de l’accueil que de l’engagement des organisateurs qui se donnent vraiment à fond».


Enfin, il a déclaré apprécié le fait que les jeunes prennent conscience, de plus en plus, de l’importance de l’art et de la culture, «grâce, notamment, à mon invitation qui leur montre ce que peut représenter un artiste dans le monde», a-t-il conclu.

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