En trois jours, du 20 au 22 novembre, plus de vingt-cinq experts et acteurs culturels ont pris part à un atelier de renforcement des capacités en vue de l’inscription de biens et éléments culturels sur la liste du patrimoine du monde islamique. Cependant, les activités de cet atelier initié par l’Isesco en partenariat avec le ministère comorien de la Culture et le Centre nationale de documentation et de recherche scientifique (Cndrs) ne vont pas s’arrêter avec la clôture des travaux. Les experts vont faire le suivit pour faciliter le montage du dossier qui doit permettre l’inscrire de biens et éléments culturels des Comores au patrimoine du monde islamique et ses ont donnés six mois pour établir un premier bilan d’étape;

Selon le conseiller du directeur général de la Fédération des universités du monde islamique, Dr Omar Halli, cet atelier de «renforcement de capacités» a été «très important». Il a espéré que les participants – qui ont été «très attentifs» – ont pu acquérir suffisamment de connaissances et que les relations entre les Comores et l’Icesco vont être bénéfiques pour la Culture et le patrimoine : «il y a beaucoup de points communs entre nos Cultures et nous aurons beaucoup à travailler ensemble».
Etant un pays musulman, les Comores présentent des similitudes avec d’autres pays en matière de biens culturels notamment avec les mausolées, l’architecture des palais et autres patrimoines bâtis, la langue et l’écriture.

Cet atelier a été proposé par les Comores et les experts sont venus à Moroni pour «former et encadrer, surtout, des professionnelles en matière de patrimoine, pour voir comment inscrire et renseigner une fiche, un formulaire d’inscription des biens et éléments culturels à l’organisation du monde islamique». L’Icesco s’engage à accompagner ces professionnels jusqu’à la réalisation et la soumission du dossier à l’organisation internationale, a expliqué Hichem Aboubacar, un Comorien qui travaille dans le secteur de la Culture et de la communication à l’Icesco.

Pour sa part, la directrice générale de la Culture aux Comores s’est dit «fière» d’appartenir à la grande «famille islamique de l’Icesco». Wahida Hassani a tenu à saisir l’opportunité offerte par cet atelier pour rendre hommage au directeur général de l’organisation, le docteur Salim Mohamed El-Malik, pour son engagement permanent à «accompagner les Comores dans leur développement culturel : «sa mission à Moroni en juillet dernier témoigne de son intérêt pour cette coopération culturelle fructueuse. Mes remerciments vont également à l’endroit des experts internationaux pour les enseignements riches et les échanges fructueux», devait-elle conclure.