Le chanteur et guitariste camerounais, Dominique Atsama, va faire bouger Moroni au rythme de son «Finger style» demain à l’Alliance française de Moroni. Avec sa guitare, à elle seule tout un orchestre, puisque faisant office de percussion, basse, solo et tente de faire revivre son «Finger Ekang « dont il a, seul, le secret, il s’engage à «envouter le public comorien» avec l’originalité de son concept tiré des peuples de la forêt équatoriale.
«Ce passage aux Comores va me permettre d’enrichir davantage mon art. Les îles m’ont toujours fasciné et dès qu’on m’a parlé des Comores, j’ai sauté sur l’occasion. Je suis ici pour apprendre et partager ma musique. Le public doit venir découvrir la culture camerounaise, une musique qu’il n’a peut-être jamais eu à écouter car faite dans le Ekang, un style de la forêt équatoriale qui malheureusement tant à disparaitre», a précisé l’artiste camerounais.
Pour son passage aux Comores, l’auteur de l’album «Balade» va également prester au Ccac-Mavuna le samedi 17 septembre en compagnie de musiciens comoriens dont Rasta au cajon et Ben à la guitare. En première partie, le public du Ccac-Mavuna aura à découvrir la voix de Yax Leader : «J’ai fait connaissance avec Yax Leader par le biais du président du centre Mavuna, Soumette Ahmed et depuis ont a gardé le contact. J’ai déjà eu un moment de partage au Ccac-Mavuna avec Yax et son orchestre et tout de suite le courant est passé. C’est un très bon artiste. J’invite le public à venir à la découverte du Finger Style», a précisé celui qui a remporté huit fois sucessivement le prix de meilleur guitariste au concours de guitare classique de la classe de 5eme à la terminale.
Après avoir passé quelques jours à Ngazidja, l’artiste camerounais souhaite pouvoir se rendre dans les autres îles dans l’espoir de découvrir d’autres mélodies. Il souhaite également faire un featuring avec le chanteur, auteur-compositeur, Maalesh avec qui, il a déjà partagé des notes «en coulisse». «Après le concert du Ccac-Mavuna, je vais sans doute entrer en création si le grand ténor Maalesh me le permet. Ensemble nous pourrions proposer au public, quelque chose de particulier. Ce n’est pas encore acté mais je le souhaite bien et je pense, lui aussi» projette Dominique Atsama.