L’Alliance française de Mutsamudu a fêté ses cinquante ans d’existence ce weekend. Trois jours pleins de festivités, qui ont commencé le vendredi soir par un concours de danse, et se sont terminées le dimanche par un défilé de mode de la couturière Nourel.
Des ateliers linguistiques et culturels
La célébration a aussi été marquée par une journée portes ouvertes, une foire et une kermesse, une rencontre littéraire suivie d’une séance de dédicaces avec l’écrivain comorien Ali Zamir, des ateliers linguistiques et culturels, un carnaval de l’équipe de l’Af, un défilé de mode, une rencontre avec les artistes plasticiens réunionnais Kid Kréol & Boogie.Selon la chargée de culture et de communication de l’Af de Mutsamudu, Séphora Marayanin, le pari de cet anniversaire a été de “recevoir des gens de l’extérieur, pas seulement des adhérents et des apprenants, pour mettre en lumière nos partenaires culturels, les entrepreneurs et les acteurs culturels de Ndzuani”. De ce point de vue, l’on peut dire que ce pari est réussi.
La directrice de l’institution, Laurann Clément, avait posé le décor face aux journalistes dès le jeudi, à travers une conférence de presse. “On a voulu, dans le cadre de ces cinquante ans, représenter en général ce que l’Alliance française est, c’est-à-dire une zone carrefour”, avait-elle affirmé. “Nous allons tenter de mettre en valeur tant notre aspect pédagogique, enseignement des langues etc., que notre aspect culturel. On se veut, durant cet événement, faire un petit peu ce croisement entre les cultures locales….et également les cultures francophones dans le sens large, et s’inscrire dans l’espace Océan indien”, avait-elle ajouté, en substance.
Laurann Clément, avait aussi, lors de ce rendez-vous avec la presse, fait le point sur les cinquante ans de l’Afm. Créée en 1972, l’institution a d’abord été une « Alliance franco-comorienne » de Mutsamudu avant de devenir, en 2013, l’Alliance française de Mutsamudu. Elle a ainsi intégré le réseau des 800 Af présentes dans 128 pays du monde.L’Af de Mutsamudu dispense des cours de langues (surtout le français) ; c’est aussi un centre culturel (une centaine d’activités culturelles par an), et un médiatique (avec quelques 7 000 livres, Cd et Dvd). L’établissement abrite également le bureau du Campus France pour Ndzuani, et compte une dizaine d’employés à temps plein ainsi qu’une vingtaine d’enseignants vacataires.
