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ClĂ´ture du Fuka Fest. Qui commence bien finit bien

ClĂ´ture du Fuka Fest. Qui commence bien finit bien

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Le public a eu Ă  savourer des textes de Saindoune Ben Ali, Mao, Soeuf Elbadawi, Anssoufouddine Mohamed et les enfants du club Soirhane, entre autres

 

Après une semaine d’activités artistiques et culturelles qui ont mis l’accent sur la «Question de Moyotte», le Fuka Fest a baissé ses rideaux lundi 25 décembre autour d’une soirée ou des textes clamés en Shikomori et en français ont illuminé la cours de l’école Soirhane de Mirontsi. Là où le public s’attendait à une clôture autour, essentiellement, de la danse et le théâtre, le club Soirhane a fait des siens : la beauté dans la simplicité.


Il y a eu, juste, besoin d’un seul hautparleur, d’un petit micro, de quelques bougies et surtout de beaux textes pour faire rêver l’audimat. Tout cela de la bouche du poète Saindoune Ben Ali, de l’écrivain Anssoufouddine Mohamed et des jeunes du Club Soirhane.Loin de ces veillées poétiques où les Français Rousseau, Baudelaire, Hugo et compagnie font la plue et le beau temps, ici les oeuvres des Comoriens Mao, Anssoufouddine Mohamed, Seouf Elbadawi et Saindoune Ben Ali ont démontré combien la littérature comorienne était riche. Le public a eu à savourer Testaments de transhumance, dans lequel Saindoune Ben Ali invite à découvrir un peuple à la mémoire blessée et Feuilles de feu de brousse» du même auteur.

Du comorien, mais pas que

Les pensées de l’homme de culture, écrivain et dramaturge, Soeuf Elbadawi, se sont invitées à la soirée avec Poème pour ma mère - Une rose entre les dents ou encore avec Brisures comoriennes dans lequel on retrouve Mao, William Souny, Anssoufouddine Mohamed et Seouf Elbadawi.Mais il n’y pas eu que des auteurs comoriens. En effet, Aimé Césaire et son ouvrage Moi, laminaire et La fontaine et sa fable Le corbeau et le renard traduit en shikomori par le club Soirhane. Naturellement, la soirée ne pouvait pas finir sans le recueil Une autre histoire de Mirontsy, cet opus de dix-huit textes coécrites pas une vingtaine de jeunes du Club Soirhane qui interrogent la mémoire de la cité de Mirontsi où ils vivent.


«Aujourd’hui, c’est la fermeture du Fuka. Il faut se demander ce que nous avons gagné durant cette édition. La réponse est importante à un moment où des personnes se sont réunis pendant un long moment et réalisé des choses. En ce qui me concerne, la leçon que j’y ai tirée est que tant que nous ne serons pas ensemble, nous ne ferons rien, nous n’arriverons à rien», a soutenu le poète Saindoune Ben Ali.


Cette soirée de clôture a suivi les pas tracés par le club tout au long de cette troisième édition du Fuka Fest. Docteur Anssoufoudinne et les siens ont mis l’accent sur des écrits sur les Comores sur la base de conférences d’auteurs qui ont abordé, essentiellement, la question de Mayotte et son Visa Balladur meurtrier que le président du club Soirhane, Ramik Mohamed a qualifié de pire chose qui soit arrivée aux Comores.


«J’ai passé de très beaux moments avec vous tout au long de cette nouvelle édition. Cela m’a appris bien de choses. Nous avons tendance à aduler tout ce qui vient de l’extérieur. Si c’est Saindoune qui fait appel à la bonne cause, cette même cause qui nous réunit aujourd’hui, personne ne vient mais il faut que ce soit des étrangers pour vous voir investir les lieux. Sachez que, eux, ils viennent ici et repartent avec la richesse qui est sur place», a cru bon de conclure Saindoune Ben Ali.


Vivement la prochaine édition!

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