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Selon son vice-président, Saïd Mohamed Izoudine, l’objectif de l’événement est de sensibiliser la population sur la disparition d’un des patrimoines maritimes des Comores et, ajoute Hamidi Soulé «d’amener la nouvelle génération à vivre la période du djahazi».
L’événement va comporter une phase d’activités et une autre qui consistera à construire un Djahazi grandeur nature pour permettre aux plus jeunes de revivre cette époque du boutre à la comorienne qui désormais ne peut être vu que dans les livres. Pour Izoudine, ce serait une fierté de ramener un morceau du puzzle historique et patrimonial en perdition.
«Beaucoup de Comoriens regrettent le fait que si on veut voir un djahazi comorien, il faut désormais se rendre à Venise, en Italie», se désole-t-il. En ce qui concerne les activités, plusieurs concours de poésie, slam, contes, danses et chants sur le thème du djahazi auront lieu pendant ces trois jours.
Il y aura en outre la projection du court-métrage «le boutre» de l’écrivain, cinéaste et président de l’association Djahazi, Abdérémane Saïd Wadjih qui a remporté le premier prix du premier Comoros international film festival (Ciff).
Festival Djahazi qui a Ă©tĂ© initiĂ© par l’enseignant chercheur AbdĂ©rĂ©mane SaĂŻd Wadjih a rencontrĂ© l’adhĂ©sion de plusieurs partenaires nationaux et internationaux, tient Ă prĂ©ciser Hamidi SoulĂ© qui mentionne par ailleurs le souhait du gouverneur de Ndzuani de voir l’évĂ©nement organisĂ© Ă Mtsamdu. Â