1. D’où vous vient votre inspiration?
Essentiellement de la nature et, naturellement, de l’environnement local. Nous avons de très bons paysages qui vous inspirent tout naturellement. La plupart de mes pauses sont rarement planifiées plusieurs jours en avance. Mais je fonde spontanément le choix de mes vues suivant la nature ou l’endroit où je me trouve.
2. Plusieurs jeunes se lancent dans la photographie et font le buzz sur les réseaux sociaux. Quelques conseils à donner?
Faire le buzz sur la toile, c’est bien. Ça donne de la visibilité. Mais cela ne fait pas nécessairement de vous, un photographe professionnel. Aujourd’hui, il y a plusieurs applications très sophistiquées. Elles permettent de réaliser de belles images avec des résultats souvent remarquables, sans pour autant fournir de grands efforts.
Mais on reconnait toujours la différence entre le travail d’un photographe qui maitrise bien le métier et celui du photographe qui s’appuie, uniquement, sur le progrès des technologies.Tout ce que je peux leur dire, c’est qu’on ne peut prétendre faire l’économie d’un apprentissage sérieux des bases de la photographie. C’est un métier comme un autre et il faut le connaitre pour espérer avoir de bons résultats.
3. La photo publicité prend de plus en plus de place aux Comores, comment expliquez-vous ce phénomène?
Nous sommes dans un monde de communication. La pub est partout, dans la rue, sur la toile, à la télévision, sur les moyens de transports voire même sur nos téléphones mobiles. Bien de sociétés ont contribué à la démocratisation de la communication d’entreprise locale. Le recours aux jeunes modèles ou à de grandes stars comoriennes dans les campagnes publicitaires est devenu un métier à part entière. Il est évident que ce phénomène a fait bouger les lignes dans le métier ces dernières années. Cela est dans l’évolution normale des choses.