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28e édition du Festival Suresnes cités danse I La compagnie Tché-Za assure l’ouverture

28e édition du Festival Suresnes cités danse I La compagnie Tché-Za assure l’ouverture

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La compagnie de danse contemporaine a fait l’ouverture du festival Suresnes cités danse 2020, samedi et dimanche derniers au Théâtre André Malraux de Rueil-Malmaison. Pour l’occasion, elle a présenté sa nouvelle création, Masiwa, commandée par le Théâtre de Suresnes Jean Vilar.

 

Après avoir présenté Soyons Fous au festival Suresnes cités danse en 2019, la compagnie Tché-Za a, cette fois-ci, assuré l’ouverture de la 28e édition de ce rendez-vous de la région parisienne, samedi et dimanche derniers. Elle a présenté sa nouvelle création Masiwa (îles en shiKomori).
Dans cette création interprétée par sept danseurs, Salim Mzé Hamadi Moissi convie son public à un voyage inhabituel dans l’archipel volcanique de l’Océan indien où il est né et a grandi. Ils ont louvoyé à travers les danses shigoma, wadaha et le biyaya bien trempées dans la danse Afro, le krump et le new style, entre autre. “Chaque île a des styles de danses traditionnelles très différents de l’autre et racontent, chacun, une histoire bien precise”, a commenté le chorégraphe comorien au journal français, Le Monde.

“ça commence à changer!”

Dans cette création, le chorégraphe Salim Mzé Hamadi Moissi dresse un portrait de la beauté que regorgent les Iles de la lune à travers quatre tableaux. “Cette création essaie d’expliquer pour quelles raisons on aime les Comores, comment inciter les étrangers à venir les visiter et surtout comment conserver cette beauté ancrée dans la nature “, a expliqué Salim Mzé Hamadi Moissi.


Dans la même soirée, le chorégraphe Bouziane Bouteldja a aussi présenté sa pièce, Telles quelles /Tels quels avec des danseurs marocains et français. Le chorégraphe questionne l’identité des jeunes générations dans un monde globalisé qui atténue apparemment les différences culturelles. En s’emparant des histoires individuelles, Bouziane Bouteldja veut ausculter l’évolution des rapports entre les femmes et les hommes, celui de l’égalité des sexes, de la construction du genre et même de la religion. Des thèmes délicats que le chorégraphe rend dans une danse intense, nourrie de hip hop et de traditions et qui sait aller au contact avec l’autre.
“ Ce n’est pas facile de vivre de la danse aux Comores. Au début même l’entourage ne nous prenait pas au sérieux mais cela commence à changer. Nos familles sont derniers nous et ça ne fait que nous rendre fier”, a précisé le danseur Chien de guerre sur la Radio france internationale

Mahdawi Ben Ali

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